3 Mai 2021
Courriers de lectrices concernant l’aumônerie de l’Université de Genève
Deux courriers de lectrices concernant la polémique autour de l’aumônerie de l’Université de Genève (UNIGE) ont été publiés dans la Tribune de Genève.
Dans le premier, Sandra Citi, professeure de biologie cellulaire à l’UNIGE, accuse l’aumônerie de «prosélytisme implicite». Elle fait référence à la loi de laïcité, qui dit que l’État ne reconnaît aucune religion dans sa sphère d’action et les tolère toutes dans la sphère privée. Pour elle, l’existence d’une aumônerie dans l’Université ne se justifie donc pas.
Dans le deuxième courrier, la lectrice Isabelle Valticos-Flahault argumente que la présence de l’aumônerie permet à des jeunes de se «ressourcer spirituellement». «Les étudiants ne sont nullement contraints de s’y rendre et accuser de prosélytisme ce qui n’est en définitive qu’information relève de la pure malhonnêteté intellectuelle. […] Ne glisse-t’on pas aujourd’hui vers un sectarisme inquiétant?»