23 Juin 2021
L’UE tient les chercheur·euese·s suisses en haleine
La Commission européenne n’a pas encore décidé comment continuer sa relation avec la Suisse. Chaque dossier doit être mis au banc d’essai et examiné sous l’angle de son importance pour l’accès au marché. Un rapport devrait être disponible au plus tard au début de l’automne, qui servira de base à la poursuite des actions. L’incertitude est grande, notamment dans le domaine de la coopération en matière de recherche. Hier encore, la Commission européenne a lancé les appels à propositions pour le programme de recherche Horizon Europe, doté de 95 milliards d’euros, et la Suisse ne sait toujours pas si et à quelles conditions elle peut y participer.
Une chose semble claire: la participation suisse à Horizon Europe sera lié à la condition qu’elle paye le milliard de francs pour la cohésion [une contribution à l’élargissement de l’Union européenne].
Selon l’article du bz, il est de plus en plus probable que la Suisse doive d’abord négocier un nouvel accord-cadre régissant l’accès à tous les programmes de l’UE, tels qu’Euratom ou le système de navigation par satellite Copernicus, pour pouvoir participer à la coopération en matière de recherche.
L’article du Temps confirme que «Le paiement de la cohésion par la Suisse n’est pas non pas non plus vue à la Commission comme une étape suffisante pour créer un climat positif. C’est au mieux une pré-condition, mais qui n’assure rien du tout. La Commission aurait d’ailleurs transmis la semaine dernière ses instructions en ce sens aux services concernés, et un courrier devait en théorie partir à Berne dans la foulée pour confirmer cette ligne.»