9 Août 2021
Les facultés de médecine sont-elles trop féminines?
Faut-il instaurer un quota minimum d’hommes pour les études en médecine ? C’est ce que demande la conseillère nationale Maja Rinicker (PLR) pour faire face à une pénurie de médecins en suisse. Elle juge notamment que la pénurie se renforce par la forte présence des femmes, qui travaillent plus souvent à temps-partiel.
La vice-doyenne de la Faculté de médecine de l’Université de Genève, Martine Collart, discute de ce propos dans un interview dans le Forum de la RTS. Selon elle, ce n’est pas un manque d’hommes qui pose problème pour la profession et qui entraînerait une pénurie, mais une mauvaise répartition d’une part dans les spécialités et aux premiers recours et d’autre part la répartition géographique. Il serait donc erroné de chercher le problème chez la répartition homme-femme.