3 Sep 2021
Les étudiant·es en médecine se battent pour un enseignement en présentiel à Bâle
Pour la rentrée, l’Université de Bâle a prévu les cours de médecine entièrement en ligne pour des raisons logistiques. Les amphithéâtres seront déjà occupés pour les leçons en groupes des étudiant·e·s en médecine humaine et d’autres facultés, l’acoustique n’est pas adaptée à l’enseignement hybride et le personnel nécessaire n’est pas disponible, explique le doyen de la faculté de médecine.
Les étudiant·e·s en médecine s’opposent à cette décision dans une lettre adressée au bureau du décanat. Puis, 44 médecins-chefs de l’hôpital universitaire ont porté leur soutien dans une lettre additionnelle. Pendant une réunion de la faculté, les médecins-chefs ont qualifié la situation actuelle d’«urgence pédagogique» et ont demandé des solutions rapides et axées sur la pratique.
La faculté met en avant qu’elle n’est pas en mesure de résoudre elle-même les problèmes logistiques. Elle souhaite trouver une solution avec le rectorat de l’université. La possibilité d’utiliser des installations externes est envisagée. Toutefois, cela nécessiterait une contribution financière de l’université, ce que cette dernière refuse. Le chef du service des maladies infectieuse Manuel Battegay veut alors lancer un appel aux dons pour financer les salles extérieures.
Selon le porte-parole de l’université, Matthias Geering, le décanat avait souhaité mener les cours à grands effectifs en ligne. La proposition d’organiser les cours avec un grand nombre de participant·e·s et un certificat covid obligatoire n’est pas applicable, car le cadre juridique n’est pas donné.