11 Nov 2021
La relation entre la Suisse et l’UE continue à se refroidir
Six mois après l’échec de l’accord-cadre, la relation entre la Suisse et l’Union européenne (UE) est loin d’être apaisée. La visite de la Commission de politique extérieure du Conseil national à Bruxelles a laissé un goût amer chez la délégation. Sa présidente, Tiana Angelina Moser (PVL) appelle le Conseil fédéral à trouver au plus vite un plan «crédible» pour éviter que la Suisse «[descende] encore davantage dans la hiérarchie des priorités de l’Union».
Pour être écouté, le plan doit couvrir tous les points importants pour la Commission européenne qui elle n’est pas prête à négocier séparément de la coopération en matière de recherche ou d’éducation. Concrètement, une pleine association de la Suisse au programme de recherche Horizon Europe est seulement possible s’il y a du progrès sur les questions concernant l’accès au marché. (Neue Zürcher Zeitung)
Lundi 15 novembre, Ignazio Cassis partira à Bruxelles pour rencontrer Maros Sefcovic, chargé du dossier suisse. La semaine passée, le Conseiller fédéral avait organisé une rencontre de «représentants de la société civile ayant des avis totalement divergents sur les relations Suisse-UE, […] pour compléter les discussions et les consultations menées avec le parlement et les cantons dans un format institutionnalisé». Selon le 24 heures, aucun·e participant·e n’a souhaité se prononcer sur les résultats de cette rencontre. En revanche, les propositions sur comment faire avancer la relation avec l’UE viennent de tous les côtés du spectre politique. (24 heures)