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31 Mai 2022

Manque de statistiques sur le statut familial des professeur-es

  • Egalité et accès aux études

Malgré une majorité d’étudiantes, les professeurs masculins sont en majorité dans les universités. Pour connaître les raisons de ce phénomène, il serait, selon le rédacteur en chef du SonntagsBlick, intéressant de savoir si les professeurs ont plus souvent un plus grand nombre d’enfants que leurs homologues féminins. Si cela serait le cas, il faudrait prendre des mesures, par exemple lors de la procédure d’appel ou bien en améliorant l’encadrement dans les crèches ou leur prix.

Malheureusement, les Universités de Bâle, Berne, Genève et Zurich n’ont pas pu fournir des statistiques sur le statut familial des professeur-es. «Ce qui ressort ici, c’est une lacune dans les données, comme on le trouve dans les manuels. Et c’est une raison importante pourquoi en 2022 les femmes ont toujours plus de mal que les hommes. Tant que quelque chose d’aussi vital que les enfants,  la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle n’intéressent pas les instances responsables, il n’y aura pas d’égalité des chances. «Personne ne doit donc s’étonner que la science et la recherche, et en fin de compte notre quotidien à tous, soient marqués par l’empreinte masculine. Puisque les hommes sont majoritaires dans la recherche, les hommes sont la norme dans la recherche.» L’auteur prend comme exemple comme le TDAH ou les crises cardiaques qui sont beaucoup moins souvent détectés chez le genre féminin par manque de recherches.

  • égalité – genre
  • conciliation carrière académique – famille
  • médecine – recherche
  • recherche – pluralité
  • 29.05.2022 – SonntagsBlick – Editorial
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