1 Juin 2022
«Le système britannique de visas pour les meilleurs diplômé-es exclut les universités de l’UE»
Le gouvernement britannique offre depuis récemment des visas de travail « accélérés » pour les diplômées d’une université non britannique figurant parmi les 50 premières dans au moins deux des classements suivants : les classement mondiaux des universités du Times Higher Education, de Quacquarelli Symonds ou le Classement de Shanghai.
L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) sont les deux seules universités suisses à figurer sur ces listes.
Selon Science Business, des critiques affirment depuis longtemps que ces classements d’universités favorisent des pays comme les États-Unis, et en particulier le Royaume-Uni, qui concentrent une grande partie de leurs fonds de recherche dans une poignée d’énormes universités de recherche globale qui dominent ensuite les premières places. L’Europe continentale, quant à elle, tend historiquement vers une répartition plus large et plus équilibrée des universités, tant sur le plan géographique qu’en termes de financement. Le fait que la liste des universités britanniques les mieux classées ne comporte pas une seule institution d’Asie du Sud, d’Amérique du Sud ou d’Afrique – y compris dans l’une des agences de classement sur lesquelles elle est basée – a également suscité un tollé.