25 Juil 2022
L’UNIGE entame un parternariat public-privé avec Debiopharm
L’Université de Genève (UNIGE) vient de signer un accord avec Debiopharm, une société biopharmaceutique suisse basée à Lausanne. Après un premier accord public-privé signé l’an passé avec la Section des sciences pharmaceutiques de l’UNIGE, c’est au tour de la Faculté de médecine d’entrer en collaboration avec Debiopharm. A travers leur initiative IDEAL, l’entreprise cherche à «renforcer la collaboration avec les centres d’excellence en oncologie et en infections bactériennes de la région lémanique».
Concrètement, le programme soutient les institutions académiques à traduire la recherche en médicaments. «Il faut un partenaire expert dans les secteurs pharmaceutiques et réglementaires pour valoriser les découvertes et les convertir en un produit pour des patients», détaille le directeur exécutif et responsable de la recherche et de l’innovation scientifique de Debiopharm, Frédéric Lévy.
À l’UNIGE, quatre projets des sciences pharmaceutiques ont été choisis par un comité composé de représentant·es de la section et de Debiopharm. Ils profiteront ainsi d’un accompagnement et financement de plusieurs dizaines de milliers de francs sur une durée de six mois à un an en général.
Les chercheur·euses et institutions sont libres de collaborer avec Debiopharm. «L’accord est cadré par un contrat limité dans le temps et offre des garanties d’indépendance. […] Le chercheur reste employé de l’UNIGE et maître de ses données.» répond Frédéric Lévy à la question de la liberté académique.