11 Nov 2022
Un collectif à l’Université de Bâle demande des mesures supplémentaires pour lutter contre le harcèlement sexuel
Depuis le dossier en 2018 de harcèlement sexuel d’une doctorante par son directeur de thèse, le collectif d’étudiant-es Dulifera demande une meilleure protection contre les violences sexuelles et plus de transparence. Sachant qu’il n’y a jamais eu de poursuites pénales contre l’accusé, les étudiants en attendent plus de leur université et ne souhaitent plus que cela puisse se reproduire. (En fait, aucune procédure pénale n’a jamais pu être engagée contre l’accusé, car l’accusatrice n’a pas respecté le délai de trois mois pour porter plainte.)
Après une manifestation devant le Kollegienhaus à la mi-octobre, le collectif Dulifera estime que «L’Université de Bâle doit cesser de se taire et consacrer plutôt plus de ressources à la lutte contre ses problèmes de structures de pouvoir». Il propose des mesures concrètes: Un training obligatoire une formation obligatoire pour tous les collaborateurs de l’université sur la manière de gérer la violence sexualisée ainsi qu’une campagne de sensibilisation globale, ainsi que la création d’un centre de documentation sur les micro-discriminations afin de protéger les personnes concernées et de sanctionner les auteurs.