Réactions à la procédure du choix de recteur ou de rectrice à l’Université de Genève

L’auteur de l’article du Temps s’est posé la question pourquoi il y a eu peu de candidatures pour le poste de recteur ou rectrice de l’Université de Genève. Il conclut que ce travail est stressant, «mal» payé par rapport aux nombreuses heures de travail et et «trop exposé».

Xavier Comptesse écrit dans l’Agefi que «l’Assemblée de l’université, si peu professionnelle dans sa fonction de recruteur, aurait intérêt à se faire aider par un chasseur de têtes, car le futur recteur devra avoir une personnalité très complète. […] C’est une équipe que l’on devrait nommer et pas une personne isolée. La seconde lacune est que les «soft skills» ne figurent pas dans la définition du poste.»

Dans le Matin Dimanche, le Conseiller d’Etat Pierre Nicollier (PLR, GE) critique par ailleurs la communication «tardive» de la Conseillère d’Etat en charge de l’université à la proposition de candidatures externes: «Avec une gouvernance saine, tout le monde se serait consulté pour que la proposition de l’Assemblée corresponde aux critères des uns et des autres. Cela montre qu’Anne Emery-Torracinta manque de relais à l’université, qui n’était pas sa priorité.» Pour lui, il était de son devoir de s’impliquer dans le processus d’appel. Deux conseillers d’Etat du MCG et du Centre sont d’accord avec lui.