14 Mar 2023
«D’abord des études onéreuses, ensuite l’optimisation fiscale»
«Les universitaires bénéficient de salaires plus élevés, ce qui leur permet de travailler plus facilement à temps partiel. Mais l’État perd ainsi de l’argent des contribuables, bien qu’il finance la coûteuse formation universitaire.»
Avenir Suisse préconise l’introduction du remboursement rétroactif et progressif des frais d’études, ce qui «fonctionne bien» en Grande-Bretagne et en Australie. «Ce remboursement dépendrait du revenu et s’appliquerait à partir d’un revenu minimum. Les frais d’études seraient dus jusqu’au remboursement total des dettes accumulées.»
Le professeur en économie politique Marius Brülhart (UNIL) estime par ailleurs qu’«une augmentation modérée des taxes, associée à des bourses plus élevées, pourrait éventuellement être envisagée. Pour les couples, l’introduction de l’imposition individuelle pourrait en outre faire en sorte qu’il soit plus intéressant pour le deuxième salaire d’augmenter son taux d’occupation»