25 Mai 2023
«La bataille d’une dyslexique contre l’Université de Berne»
Marion Vassaux, une Vaudoise de 20 ans qui est atteinte de dyslexie, ne s’était pas placée dans le numerus clausus après avoir soutenu en 2021 l’examen d’entrée à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Berne. Auparavant, elle avait «[effectué] une demande de rallonge de temps pour l’examen, qui lui [a été] refusée par l’Université de Berne […]. La jeune femme conteste le refus d’aménagement mais le Tribunal administratif du canton de Berne, à la majorité des voix, soutient la décision de l’université, considérant que cette concession représentait un «avantage» injuste sur les autres candidats». La jeune femme «souligne que loin d’être un privilège, ce temps supplémentaire représente simplement une compensation nécessaire pour niveler le terrain de jeu universitaire». Cet avis est partagé par son représentant légal, Cyril Mizrahi, Avocat pour l’association faîtière Inclusion Handicap, qui affirme que «[l]e seul but de cette compensation, c’est de faire en sorte que [sa] cliente ait le même temps que les autres étudiants […]. Nous ne parlons pas d’un «avantage», car elle ne peut pas pallier seule ses difficultés de lecture et d’écriture». Madame Vassaux a déposé son recours auprès du Tribunal fédéral, et elle et son avocat se disent optimistes face à la jurisprudence édictée jusqu’à aujourd’hui à ce sujet par le Tribunal fédéral.