4 Juil 2023
Chat-GPT : universités de Bâle et de Berne
Malgré son titre haut en couleur, un article de la NZZ prend la température dans le milieu académique et relativise la «menace potentielle» de Chat-GPT.
«L’écho sur Chat-GPT est énorme en interne et en externe» explique Jean Terrier, chef de projet Digital Literacies à l’université de Bâle, «mais il reste à voir si nous assistons vraiment à une révolution.» Selon lui, Chat-GPT est «[…] un outil très utile. Mais pas une véritable disruption.» Il se base sur des tests qu’il a lui-même effectué et des groupes de travail se penchent également sur la question dans son université.
«Six universités sur dix n’ont pas de règles. L’université de Bâle se trouve encore dans une minorité avec ses directives assez concrètes.» Du côté de Berne, Corinne Mühlemann, qui occupe une chaire à l’Institut d’histoire de l’art de l’Université de Berne, a mené une expérience en collaboration avec ses étudiant∙es, pour leur faire prendre conscience des limites concrètes de l’outil. Leur constatation : l’exercice ne s’est pas avéré si simple. Chat-GPT a «tendance à marginaliser des groupes entiers de personnes» et se met à inventer des publications lorsqu’il n’y a pas assez d’information disponible. Corinne Mühlemann souligne également le fait que les questions posées à l’intelligence artificielle doivent être précises, si l’on souhaite obtenir des réponses de qualité.
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