9 Août 2023
«L’accès aux universités zurichoises est très compliqué pour les réfugiés»
Dans un postulat, Monika Wicki, Conseillère cantonale PS, et les cosignataires issus du Parti vert’libéral, de l’Alternative Liste et des Verts demandent au Conseil d’État zurichois d’élaborer un projet de loi pour résoudre l’hétérogéneité au sein des universités concernant l’accès aux études des personnes réfugiées et des mesures mises en place pour promouvoir l’inclusion des requérant·es d’asile. «En effet, dans le canton de Zurich, l’organisation de la politique universitaire en matière d’intégration des demandeurs d’asile et des personnes en fuite est laissée aux universités et aux hautes écoles spécialisées. Il n’existe pas de législation cantonale. Il en résulte des différences marquées en ce qui concerne l’accès aux études pour les personnes en fuite». Le Conseil d’Etat a néanmoins rejeté l’intervention, «au motif que les personnes en fuite avaient des formations préalables différentes, des connaissances linguistiques et techniques préalables ainsi que des souhaits d’études différents. […] Swissuniversities, […] justifie les différences de traitement, à l’instar du Conseil d’Etat zurichois, en se référant à la «situation initiale individuelle» de chaque haute école. Néanmoins, swissuniversities encourage l’échange entre les hautes écoles sur ce thème».
Concernant les programmes d’intégration des demandeurs d’asile, des grandes différences entre les hautes écoles présentes sur le sol zurichois sont visibles: la Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaft (ZHAW) «se limite […] au conseil avant et pendant les études ainsi qu’à l’aide à l’inscription et à l’organisation de la révision des modules», alors que l’université de Zurich «propose un programme étendu par rapport aux autres hautes écoles».
- réfugié·e·s
- rôle des universités
- égalité – origine sociale
- collaboration hautes écoles – politique
- accès aux études