4 Sep 2023
Climat «toxique» à la HEP de Lausanne
Les collaborateur∙trices de la Haute Ecole Pédagogique tirent la sonnette d’alarme et dénoncent un mauvais climat de travail. Cette année, entre les arrêts maladies et les démissions, il y a eu huit départs sur vingt postes en tout. La direction estime que ces changements sont «dans la norme». Toutefois, elle reconnaît une «part de responsabilité sur la qualité de la communication interne» et blâme les effets post-Covid sur l’état général des employé∙es.
Les membres du personnel ont toutes et tous préféré garder l’anonymat, de peur de représailles. Elles et ils témoignent contre leur direction, qui fait preuve «[d’]une grande opacité ainsi qu’un manque de reconnaissance, de confiance et de vision, manifestés par de «graves lacunes dans la gouvernance». […] Les membres du comité directeur ont un besoin de contrôle excessif qui brouille le sens des fonctions et des responsabilités.»
Du côté des formateur∙trices, on pense aussi que le Covid est en cause, mais pas seulement. L’institution aurait grandi «très ou trop vite. […] Ces dernières années, [elles et ils ont] assisté à une bureaucratisation avec de plus en plus de strates hiérarchiques entre la direction et les collaborateurs, ce qui a distendu les relations.» Les formateur∙trices déplorent également le fait de ne pas être entendus∙es par leur hiérarchie, même après avoir tenté de les avertir de la situation qui se péjore de plus en plus.
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