14 Sep 2023
Harcèlement sexuel à l’EPFL
Dans le Temps, un article est dédié au traitement d’une plainte collective contre un professeur, entre janvier et juillet 2021. Le journaliste met en avant le fait que la plainte a été classée sans suite et souligne l’apparent manque de réactivité de l’institution face à la détresse de ses employé∙es, qui pourtant avait annoncé à l’époque «un virage vers plus d’inclusivité et une meilleure prévention».
Sur les quinze témoins, seul∙es cinq ont été entendu∙es. Plusieurs personnes avaient déjà alerté les ressources humaines et les doyen∙nes de la faculté en 2009, 2012 et 2019, mais «sans qu’une procédure ne soit enclenchée.»
«Blanchi, le professeur est donc toujours en poste, et n’a reçu aucun blâme ou avertissement à la suite de la plainte collective. Les plaignants s’en étonnent: «La décision finale […] nous amène à nous demander comment il est possible que cette affaire comprenant une plainte collective de 15 personnes couvrant plus d’une décennie sous la supervision de ce professeur, ainsi que les trois plaintes précédentes, n’aboutissent à aucune action ou reconnaissance d’un quelconque acte répréhensible», écrivent-ils dans leur mémoire de recours.»
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