21 Mar 2024
«Haine d’Israël à l’EPFZ»
Selon Stephan Trüby, théoricien de l’architecture et directeur de l’Institut des fondements de l’architecture moderne et de la conception de l’Université de Stuttgart, «[l]e département d’architecture de l’ETH Zurich se classe […] en tête de tous les établissements d’enseignement importants dans le monde en ce qui concerne la haine d’Israël – juste derrière l’Université Columbia de New York.» 27 personnes de ce département auraient par exemple signé une lettre ouverte du groupe «Architects and Planners Against Apartheid» dans lequel «le monde de l’architecture est appelé à se lever contre les destructions en Palestine et pour la «liberté académique». Israël est accusé de génocide et d’«urbicide» – un anéantissement ciblé de villes. La terreur du Hamas n’est en revanche pas mentionnée. »
Monsieur Trüby relate plusieurs événements en lien avec des collaborateur·ices de l’EPFZ, comme par exemple :
- «une conférence du département d’architecture en décembre dernier [qui] était accompagnée de slogans «Stop the Genocide» qui s’affichaient sur des écrans numériques»
- «un postdoctorant [qui] a diffamé sur les réseaux sociaux la bibliothèque nationale israélienne récemment achevée par Herzog & de Meuron, la qualifiant de construction «bâtie sur le vol» («auf Raub gebaut»)»
- sur instagram «[d]’autres doctorantes, doctorants et assistantes appellent sur Instagram à l’«intifada», c’est-à-dire au soulèvement contre Israël».
- dans le cadre d’un projet de recherche de l’EPFZ, un doctorant aurait créé une bibliothèque en ligne afin de rendre plus accessibles les «connaissances sur la Palestine et sa lutte contre le colonialisme». Sur le site web, qui avait une URL EPF jusqu’en 2023, on trouve des numérisations de magazines en langue arabe, dont une couverture montrant un Palestinien dessiné de manière héroïque avec une arme à feu et une grenade. En dessous, on peut lire en arabe : «Gloire aux combattants qui ont détruit les chars des unités fascistes». Sous l’image, on peut voir le logo du Front populaire de libération de la Palestine, considéré comme une organisation terroriste par l’UE.
- la professeure invitée de l’ETH Samia Henni s’est fait remarquer, entre autres, en parlant publiquement d’une «machine à tuer sioniste» – et en signant l’appel au boycott du pavillon israélien à la Biennale d’art de Venise de cette année».
Contacté, L’EPFZ dit qu’elle n’a pas connaissance de ces propos.