22 Août 2024
Plaidoyer pour une meilleure culture de partage de données de recherche
L’explosion des neurosciences n’a pas encore apporté grand-chose aux malades mentaux, estime l’autrice de l’article, Eveline Geiser. Pour progresser, des énormes bases de données de scans cérébraux sont nécessaires. L’infrastructure existe, à priori (la European Brain Research Infrastructure (Ebrains)), mais la plupart des scientifiques semblent stockent leurs données dans le meilleurs des cas dans les serveurs de l’université, par crainte que d’autres publient leurs résultat se basant sur leurs scans avant eux.
La manière de créer des incitations durables au partage des données fait l’objet de discussions animées. «Si les décideurs des universités et des instituts de recherche prennent au sérieux l’approche «big data» dans la recherche sur le cerveau, les paroles devraient rapidement être suivies d’actes. Sinon, l’appel à de nouvelles thérapies pour les maladies psychiques restera longtemps inaudible – ce qui reviendrait notamment à gaspiller l’argent des contribuables.»