20 Déc 2024
Protestation contre l’augmentation de la taxe semestrielle à la HETS (GE)
Lundi 16 décembre, une centaine d’étudiant·es de la Haute Ecole de travail social (HETS) ont manifesté dans le hall de leur établissement, en faisant grève durant des heures de cours. Ils·elles protestaient contre l’augmentation de leur taxe semestrielle (de 500 à 700 francs, jusqu’à 1050 francs pour les étranger·ères). La direction de l’établissement s’est montrée encline à discuter avec les étudiant·es, quand bien même la décision a été prise au niveau global des hautes écoles romandes.
«La hausse des taxes universitaires reflète un désengagement croissant des autorités publiques, et pas un investissement sur l’enseignement», affirme une représentante des étudiant·es. Proportionnellement au budget des institutions, la plus-value que dégagerait une telle mesure reste minime, ont avancé plusieurs soutiens ayant fait le déplacement lundi (Le Courrier).
«Le secteur est déjà sujet aux arrêts maladie et aux burn- out. Alors si les étudiants doivent travailler encore plus à côté de leurs études pour les financer, ils arriveront déjà stressés et épuisés sur le marché du travail. Le calcul n’est pas bon.» pointe Benoît Besnard, coprésident de l’association des étudiants de la HETS, l’ADES (Tribune de Genève).
Les étudiant·es envisagent de poursuivre leur mouvement après les Fêtes (Tribune de Genève).