3 Juin 2025
«Un collectif étudiant de l’EPFL dénonce une «dérive autoritaire» de la direction»
A l’occasion de la fête estudiantine Vivapoly le jeudi 22 mai à l’EPFL, l’association des Amiexs de Bassenges a dénoncé la transformation des terres agricoles prévue par l’EPFL en 2026, mais également un climat de «censure» et de «dérive autoritaire» de l’EPFL. L’association liste quatre événements «annulés ou refusés pour cause de trop grande politisation». Récemment, un représentant de l’Assemblée d’Ecole, corps intermédiaire entre les associations et la direction, a démissionné invoquant des «blocages institutionnels» persistants et des «traitements différenciés». La porte-parole de l’EPFL Corinne Feuz précise que sur 650 événements organisés par des associations estudiantines sur une année, pour seuls une dizaine il a été demandé des précisions et/ou modifications. Elle défend également les circonstances précises de chacun des évènements annulés.
Alexia Giroud Nyer, coprésidente de l’Association générale des étudiants de l’EPFL (AGEPoly), regrette: «les événements à nature politique sont interdits, mais la définition de politique n’est pas claire, donnant lieu à des décisions arbitraires.
Dans l’éditorial, Marie Maurisse, plaide : «Laissons les étudiants se révolter […]. D’autant plus quand, au même moment, aux États-Unis, Donald Trump multiplie les décisions visant à réduire au silence les étudiants et les chercheurs»
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