13 Juin 2025
«Comment l’Uni de Genève a rogné le pouvoir de son puissant syndicat étudiant»
Les relations entre l’Université de Genève et la CUAE, syndicat et association faitière des étudiant-es, sont tendues. L’année 2022 était marquée par plusieurs événements «émaillés de violences» impliquant deux fois des activistes transgenres et une fois des membres de groupuscules d’extrême gauche pour le troisième conflit, dirigé contre la Conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC). «La CUAE, qui n’était pas formellement impliquée dans ces actions, […] avait apporté son soutien aux fauteurs de troubles, contre lesquels le rectorat avait menacé de porter plainte ou s’y était résolu.»
Depuis 2024, la CUAE ne représente plus à titre exclusif les associations d’étudiants des neuf facultés et treize centres interfacultaires de l’Unige auprès du rectorat, d’autres associations faitières ont été créées qui entretiennent des relations directes avec le rectorat. Par ailleurs, elles s’intéressent à des engagements en faveur de l’employabilité, contrairement à la CUAE, selon le vice-recteur du «vivre ensemble» Edouard Gentaz.
Un collaborateur parle également «d’épuisement institutionnel». Le journaliste de watson Antoine Menusier en vient à la conclusion suivante: «Face aux radicalités étudiantes, certains n’envisageant plus la possibilité du dialogue contradictoire sur quantité de sujets, le «vivre ensemble» promu par le vice-recteur Edouard Gentaz a tout de l’impérieuse nécessité tout en portant mal son nom.»