1 Sep 2025
Une étude suggère que la popularité des partis d’extrême droite et d’extrême gauche est associée à une baisse des activités de recherche et d’innovation
Selon une étude publiée dans le journal Research Policy suggère que la montée du populisme et de la rhétorique anti-science dans certaines régions d’Europe démoralisent les chercheur·es et les innovateurs et innovatrices et crée un «climat d’anxiété» qui rend les découvertes scientifiques plus difficiles.
Les auteurs et l’autrice ont combiné les données électorales de 2013 à 2018 avec les données relatives aux publications scientifiques et aux brevets entre 2019 et 2021, en tenant compte d’autres facteurs qui influencent la capacité de recherche, tels que la richesse régionale.
Leur conclusion est que le soutien aux partis d’extrême droite est négativement associé à la recherche scientifique, très probablement en raison des coupes budgétaires, de la pression idéologique exercée sur les chercheurs et de la méfiance à l’égard des institutions universitaires. Il est également systématiquement lié à des niveaux plus faibles d’innovation technologique.
«Sans surprise, le vote d’extrême droite est fortement lié à des niveaux plus faibles de recherche et d’innovation écologiques. Lorsqu’ils ne nient pas le changement climatique, les partis d’extrême droite invoquent l’accessibilité financière pour justifier leur rejet des réglementations environnementales et des technologies vertes.»