1 Mar 2018
Apologie d’une culture de débâts entre scientifiques et « grand public »
Caspar Hirschi, historien et Professeur d’histoire générale à l’Université de Saint-Gall, estime que les scientifiques, particulièrement en sciences humaines, devraient plus souvent prendre partie aux débats d’actualité et y mettre leurs propres accents. Il estime que le danger actuel est que beaucoup de dysfonctionnements sont uniquement regardés sous l’angle de qui est coupable et qui est le ou la victime. « Beaucoup de problèmes se laissent seulement résoudre, si non seulement les « victimes » prennent la parole. Ainsi des problèmes résolubles ne sont pas inutilement polarisés.» Caspar Hirschi nomme comme exemple le débat #MeToo et l’initiative populaire « No Billag ».