30 Sep 2025
Que peuvent faire l’Europe et ses universités pour mettre un terme à l’érosion de la liberté académique ?
Pour renforcer la liberté académique, la secrétaire générale de L’Association européenne des universités EUA, Monika Steinel, propose aux universités de développer des politiques internes claires, protéger leurs membres des intimidations, garantir l’autonomie de gouvernance et diversifier leurs financements. Tous les acteurs du campus — dirigeants, enseignants, chercheurs et étudiants — doivent aussi promouvoir l’intégrité, le débat ouvert et la sensibilisation à l’importance de la liberté académique.
L’Association européenne des universités propose ainsi une “boîte à outils” : codes de conduite, formations, intégration du sujet dans les cursus, séminaires ouverts à la société, etc. Ces mesures concrètes visent à faire de la liberté académique une réalité quotidienne.
Cependant, les universités ne peuvent agir seules : elles ont besoin de la confiance et du soutien de la société, à l’heure où la science est parfois instrumentalisée. La liberté académique n’est pas un privilège mais un droit et une responsabilité, indispensable pour relever les grands défis (santé, climat, démocratie) et permettre aux universités de remplir leur mission envers la société.