2 Déc 2025
Toujours plus de pression sur les doctorant·es et post-doctorant·es
Une nouvelle enquête d’Actionuni, l’association faîtière du corps intermédiaire universitaire, montre que 22% des personnes interrogées présentent des symptômes dépressifs et beaucoup se sentent épuisées. Selon Actionuni, environ 80% des employé·es académiques en Suisse sont engagé·es pour une durée déterminée, et parmi elles·eux 39% déclarent être très stressé·es à cause de cela. A cela s’ajoute la souffrance d’une charge de travail élevée, de la pression de la concurrence et de salaires parfois bas. De plus, une forte hiérarchie de pouvoir entre professeur·es et collaborateur·es scientifiques existe. Un tiers des personnes interrogées ont été victimes de mobbing, de discrimination ou de harcèlement; 59% ont vécu ou observé que leurs supérieurs faisaient pression pour qu’elles travaillent le soir, le week-end ou pendant les vacances; 40% affirment que leur institution ne les écoute pas lorsqu’elles expriment leurs inquiétudes. Les personnes les plus concernées seraient les femmes et les personnes non-binaires, ainsi que les employé·es étranger·ères avec un permis de travail non-permanent.