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2 Déc 2025

«L’université n’est pas un endroit pour moi»

  • Etudiant·e·s et chercheur·euses

L’enquête 2024 de Office fédéral de la statistique (OFS) montre que près de 29 % des étudiant·es suisses souffrent de symptômes de dépression modérée à sévère, un chiffre en hausse par rapport à 2020 (23%), et presque deux fois supérieur à celui de la population générale de 18-35 ans.

Les causes sont multiples: forte pression académique, manque de structure dans les études, obligations de travailler à côté, stress lié à l’avenir (crise climatique, instabilité politique, fluctuations économiques), peur de l’échec, perspectives professionnelles incertaines, phase de vie particulièrement sensible pour les jeunes adultes (détachement de la maison parentale, établissement de relations sociales). Pour certain·es, cela entraîne des phases de dépression, des abandons d’étude ou des arrêts maladie. Le manque d’accompagnement et la complexité administrative rendent l’accès à des aménagements ou traitements difficiles.

Selon Livia Bohli, du centre de conseil psychologique de l’Université de Zurich, il faut plus de services préventifs, une aide précoce et des améliorations structurelles, en particulier un meilleur accès à la psychothérapie. Markus Diem, directeur du centre de conseil aux étudiant·es de l’Université de Bâle, soutient également l’idée de structures plus contraignantes dans les universités (par exemple une obligation de présence), tout en relevant la possibilité d’organisation de groupes d’apprentissage et de soutien mutuel.

  • conditions de travail
  • stress lié aux études
  • abandon d’études
  • [s.d.] – OFS – Situation sociale et économique des étudiants
  • 30.11.2025 – Blick – «Die Uni ist nicht der richtige Ort für mich»
  • 30.11.2025 – Sonntagsblick – «Die Uni ist nicht der richtige Ort für mich»
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