16 Avr 2018
Le rapport sur le sexisme à l’Université de Genève suscite des réactions vives et contrastées
Les conclusions de la commission d’enquête indépendante sur les cas de sexisme et de harcèlement à l’Université de Genève (UNIGE) suscitent des vives réactions. Une vingtaine de collaborateurs·rices de l’UNIGE – actuel·le·s et ancien·ne·s, issu·e·s des milieux académique et administratif – ont saisi séparément la «Tribune de Genève» pour confier leur malaise. Les uns défendent vigoureusement le principal accusé, Michel Oris, mettant en cause la méthode de l’enquête et l’utilisation qui en a été faite. Les autres rappellent le passé du professeur, s’étonnant qu’il ait pu être choisi comme vice-recteur tout en critiquant également l’enquête. Au-delà des divergences, un point commun: tous font part d’une insatisfaction quant au fonctionnement de l’Alma mater.
D’ailleurs, l’utilisation du terme «sexisme délibéré» dans le rapport externe reflèterait selon plusieurs expert·e·s un manque de formations des enquêteurs sur la thématique.
Michel Oris, ancien vice-recteur en charge des ressources humaines, s’estime innocent et dénonce une calomnie et une atteinte à sa personnalité.