25 Juin 2018
Les diplômes d’écoles supérieures sont de plus en plus importants pour l’emploi
Depuis la fin des années 1990, la part de la population active titulaire d’un diplôme d’études supérieures (universités, HEP, HES et formation professionnelle supérieure) a doublé, passant de 20% à 40%. Les scénarios de l’Office fédéral de la statistique (OFS) prévoient que la moitié de la population adulte en sera bénéficiaire dans les prochaines décennies. Parallèlement à cela, la palette des formations supérieures s’est élargie avec la création des HES il y a une vingtaine d’années. De plus, selon Daniel Cordonier, Directeur de l’Office de l’orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, la majorité des étudiant·e·s des universités continueraient jusqu’au Master, alors que le système de Bologne prévoyait de pouvoir arrêter les études au Bachelor. Selon Alain Weiss, Directeur de l’Office de l’orientation scolaire et professionnelle du Valais romand, «en sciences exactes ou humaines, le taux de chômage des titulaires d’un master reste faible.»