1 Juin 2017
Baisse du nombre d’étudiant·e·s en histoire
L’auteur de ce billet d’opinion revient sur la baisse du nombre d’étudiant·e·s ayant histoire comme branche principale à l’université. En parallèle de l’attrait important des MINT, une décrédibilisation des sciences humaines participe à expliquer cette baisse. Cependant, l’auteur estime que la discipline de l’histoire est nécessaire pour comprendre les enjeux de la société contemporaine à travers ceux du passé, et qu’elle s’inscrit, avec la diversité des thèmes qu’elle brasse, à contre-courant du système de formation actuel construit sur une très forte spécialisation des disciplines. Par ailleurs, une formation continue en histoire à l’Université de Zurich a eu tellement de succès auprès de gens venant de professions très différentes qu’une deuxième filière a dû être ouverte.