2 Oct 2018
Les universités françaises se tournent vers le fundraising
Jusque-là présente surtout dans les pays anglo-saxons, la culture de levée de fonds («fundraising») se répand dans les universités françaises ; elles sont de plus en plus nombreuses à se fixer des seuils budgétaires venant de donateur·trice·s privé·e·s, voire à obtenir des financements de chaires. Tant des entreprises que des particulier·ère·s sont sollicité·e·s par un nombre croissant d’universités ; les premières y trouvent leur compte par le financement de projets liés à leur domaines d’activité ou le recrutement de futurs diplômé·e·s, les second·e·s par la satisfaction que le don trouvera une utilité sociale. Face à une dépense publique en baisse, les universités cherchent des ressources propres pour «rester dans la course» ; le fundraising leur donne également l’occasion de clarifier et définir une réflexion stratégique. L’auteur de l’article préconise toutefois de veiller attentivement à ce que les dotations privées ne se substituent pas à celles de l’État.