«Les femmes sont toujours fortement sous-représentées aux postes scientifiques clé, estime le FNS. Désormais, la part de femmes (ou d’hommes) au sein de ses instances devra atteindre 40%.»
5 Fév 2021
5 Fév 2021
«Les femmes sont toujours fortement sous-représentées aux postes scientifiques clé, estime le FNS. Désormais, la part de femmes (ou d’hommes) au sein de ses instances devra atteindre 40%.»
28 Jan 2021
«Selon une enquête menée auprès de plus de 25 000 chercheurs aux Etats-Unis, les scientifiques qui sont lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ou queer (LGBTQ) sont plus susceptibles de subir du harcèlement et des obstacles à leur carrière que leurs collègues non LGBTQ. […]
L’enquête a révélé que les scientifiques LGBTQ étaient moins susceptibles que leurs collègues de signaler des possibilités de développer leurs compétences et d’accéder aux ressources nécessaires pour bien faire leur travail. Ils étaient également 20 % plus nombreux que les scientifiques non LGBTQ à avoir subi une forme de dévalorisation professionnelle, par exemple en étant traités comme des personnes moins qualifiées que leurs collègues, et 30 % plus nombreux à avoir été victimes de harcèlement au travail au cours de l’année écoulée.»
26 Jan 2021
Selon un sondage sur plus de 20 000 chercheur-e-s aux Etats-Unis, les chercheuses «jeunes mamans» sont particulièrement touchées par les conséquences de la crise sanitaire.
«Incapables de sacrifier leur service ou leur travail d’enseignement, elles auraient moins de temps pour rédiger des demandes de subvention, soumettre des essais ou mener des études, ce qui pourrait entraver leur carrière à long terme. […] En moyenne, les hommes sans enfants interrogés ont déclaré qu’ils consacraient environ 25 minutes de moins par jour à la recherche. En comparaison, les parents féminins perdent environ une heure de recherche par jour en plus de ce que perdent les hommes sans enfants, soit près d’une heure et demie au total. Les parents masculins ont déclaré avoir perdu en moyenne 30 minutes de recherche de plus que les hommes sans enfants, soit près d’une heure par jour au total. (Les femmes sans enfants ont perdu en moyenne 31 minutes par jour).»
25 Jan 2021
En pleine session d’examens, «les étudiant-e-s» de l’Université de Zurich et de l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) sont en colère parce que certains examens sont maintenus en présentiel. Sur Twitter, ces étudiant-e-s se sont plaint qu’il y aurait parfois plus de 50 personnes par salle et qu’aucune alternative pour les personnes à risques et/ou en quarantaine n’ait été mise en place.
L’Université de Zurich répond que 90% des examens se déroulent en ligne, mais que pour garantir l’égalité, les étudiant-e-s doivent passer certains examens en présentiel. La réponse de l’EPFZ est similaire. Les examens qui ont étés maintenus en présentiel seraient décisifs («high stake») pour progresser dans ces études. L’EPFZ cherche par ailleurs des solutions individuelles pour les étudiant-e-s à risques. L’Université de Zurich clarifie également que les personnes en quarantaine pourraient se faire dispenser et passer l’examen en été.
25 Jan 2021
Une École 42 ouvrira ces portes cet été 2021 à Renens. Gratuite, sans profs et sans diplômes reconnus, elle prétend former des profils différents que les autres Hautes écoles, quitte à recruter des personnes sans aucun diplôme.
Le cursus, conçu pour durer trois ans, est basée sur le principe du jeu selon lequel les étudiant-e-s doivent trouver de manière autonome les solutions pour passer au «niveau» suivant. Cinq coaches et une équipe pédagogique basée à Paris sont le seul encadrement dont les étudiant-e-s peuvent profiter.
L’Ecole est partenaire avec plusieurs grandes entreprises, comme Swisscom. «En France par exemple, plusieurs milliers de personnes sont sorties des Écoles 42, mais le bilan de leur entrée dans le monde du travail reste encore à faire.»
21 Jan 2021
Selon une étude du KOF, l’institut de recherche de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich, publiée dans le revue Nature, les candidats étrangers seraient plus fortement discriminés lorsque leurs dossiers sont évalués avant midi ou en fin d’après-midi. Même tendance sur les stéréotypes liés au genre.
A qualifications égales, les Suisses restent privilégiés sur le marché du travail suisse. Les postulants d’origine étrangère sont contactés 6,5% moins fréquemment que les Helvètes, une discrimination plus marquée envers les candidats originaires d’Asie, d’Afrique ou des Balkans.»
18 Jan 2021
En 2020, les universités de Lausanne et de Genève et les HES de Genève ont constaté une hausse significative de demandes de soutien financier aux études dues à la crise sanitaire. A l’Université de Fribourg, le nombre de demandes est «curieusement» resté «très stable».
8 Jan 2021
« A l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), l’année 2020 s’est terminée par un déferlement de témoignages sur les réseaux sociaux, dénonçant sexisme et homophobie. L’année 2021 démarre par une réorganisation à point nommé de sa direction. Depuis le 1er janvier, une nouvelle vice-présidence pour la «transformation responsable» travaille à rendre l’institution plus inclusive et plus à même de répondre aux défis environnementaux et climatiques.»
Gisou van der Goot, doyenne de la faculté des sciences de la vie, qui a été choisi pour piloter cette nouvelle entité détaille ses espoirs et ses ambitions.
7 Jan 2021
La Fédération des étudiants neuchâtelois (FEN) lance une motion populaire pour combattre les nouvelles règles des examens à distance mise en place pour la session d’examen qui débute le 11 janvier. Les examens, qui se feront sous vidéosurveillance et sans passer l’éponge en cas de note insuffisante est jugé « trop stressant » par la FEN. Si la motion devait aboutir, elle pourrait être rapidement votle par le Grand Conseil neuchâtelois.
22 Déc 2020
14 Déc 2020
Dans un e-mail adressé aux alumnis, l’Université de Genève (UNIGE) demande du soutien financier pour ces étudiant-e-s en précarité. L’institution a enregistré 1100 nouvelles demandes d’aide financière cet automne 2020. Lors du premier confinement, plus d’un millier d’étudiant-e-s ont bénéficié d’un plan d’aide interne de 3,6 millions de françs. «Cette manne a été épuisée lors de la première vague, relève Marco Cattaneo, porte-parole de l’UNIGE.
Pour cette raison, elle a décidé de solliciter les membres de sa communauté pour les soutenir dans le financement des aides.
14 Déc 2020
Après les examens d’été, la Haute école spécialisée zurichoise (ZHAW) a ouvert 148 procédures disciplinaires pour tricherie. La plupart des personnes concernées ont admis avoir triché au cours des derniers mois. La manière dont ces aveux ont été obtenus est cependant controversée. 43 personnes déclarent avoir été accusés à tort. La ZHAW s’est appuyée sur des preuvres circonstancielles pour entamer les procédures. Les étudiant-e-s qui refusent d’avouer reçoivent une peine deux fois plus élevée que celle des étudiant-e-s qui avouen. Une approche qui frise le chantage selon une étudiante concernée.
Pour rendre les prochains examens plus résistants à la fraude et pour éviter des malentendus, la ZHAW veut alors améliorer la supervision des prochains examens à travers des systèmes de surveillance virtuelle.
3 Déc 2020
Le Président de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), Martin Vetterli, s’exprime dans l’émission Forum sur les nombreuses témoignages d’harcèlement sexuel et d’homophobie à l’EPFL, qui ont été publié par l’association estudiantine Polyquity.
Martin Vetterli tient d’abord à remercier cette association pour leur travail, ainsi qu’aux personnes qui ont eu le courage de témoigner. Pour combattre cette culture machiste et homophobie, il souhaite lancer une sensibilisation auprès des étudiant-e-s qui tient compte du caractère multiculturel et international du campus.
2 Nov 2020
Plusieurs journaux scientifiques regrettent le manque de diversité dans leurs journaux en termes de race et de genre, mais manquent de données sur ces indicateurs.
Ambika Kamath, écologiste comportementale à l’Université de Californie, questionne les journaux: «Qu’est-ce que cela signifie de dire «je suis en faveur de la diversité» alors que vous n’avez même pas pris en compte l’état de la diversité dans votre propre institution?»
30 Oct 2020
Un projet de loi déposé début octobre au grand Conseil de Genève demande l’anonymisation des examens écrits à l’Université de Genève. L’objectif : l’égalité de traitement. Anonymiser les copies quand possible permet d’écarter les biais, conscients ou inconscients, du correcteur où de la correctrice.
Le principe d’anonymisation et est déjà en vigueur dans plusieurs hautes écoles en suisse. A l’Université de Lausanne (UNIL) par exemple, les examens dans la faculté de médecine fonctionnent selon ce principe. La direction de l’UNIL a décidé de généraliser cette pratique, mais la phase pilote prévue ce printemps a été repoussée en raison de la pandémie.
Dans l’idée, l’Université de Genève est favorable à la proposition, mais met en avant ses limites. Certaines modalités d’évaluation ne s’y prêtent pas si facilement, comme par exemple dans des écrits en lettres, ou le sujet est défini en amont avec le professeur.
La Commission de l’enseignement supérieur se penchera sur ce projet de loi prochainement, mais la date précise n’est pas encore connue.
28 Oct 2020
Les fonds d’aide des hautes écoles sont très sollicités et menacent d’être rapidement épuisés par les demandes croissantes. Les députés vaudois ont donc prolongé jusqu’à fin juillet une aide aux étudiant-e-s qui financent leurs études avec un job alimentaire. Cette aide ne vise pas les bénéficiaires d’une bourse, mais ceux qui se prenaient en charge jusqu’ici et qui ont perdu leur petit boulot. Ce dispositif a été élaboré au début de l’été pour soutenir les étudiant-e-s précarisé-e-s pendant la crise économique causée par la pandémie.
27 Oct 2020
Suite à la session d’examen de cet été qui a eu lieu pour la première fois en ligne, la haute école spécialisée zurichoise (ZHAW) à lancé 148 procédures juridiques contre des étudiant-e-s pour raison de tricherie.
Plus de la moitié des personnes concernées ont admis avoir triché. Certain-e-s d’entre eux-elles auraient passés l’examen à deux ou partagés les réponses dans des groupes de chat. D’autres, cependant, se défendent contre ces accusations avec une pétition qui a été signée par plus de 380 (état au 23.10.2020).
« Il est évident que de nombreux étudiant-e-s ont travaillé avec des documents similaires et ont donc obtenu des résultats similaires lors de leurs examens » revendique le pétitionnaire. Selon lui, ces étudiant-e-s sont présentés comme des boucs émissaires afin que la ZHAW puisse s’affirmer en tant que l’une des plus grandes hautes écoles suisses.
Le porte-parole de la ZHAW, M.Gillis répond que «Un résultat similaire à un examen ne constitue pas à lui seul une raison d’engager une procédure disciplinaire ». À cette fin, il doit y avoir un soupçon fondé de malhonnêteté.
Lien vers l’entrée synopsis «Augmentation de tricherie lors des examens en ligne» du 24 septembre 2020 : https://uniris.unil.ch/synopsis/?post=19639
22 Oct 2020
Depuis ce printemps, les étudiant-e-s de l’Institut universitaire de formation des enseignants (IUFE) à Genève n’ont plus le droit à une bourse, leurs heures de remplacement sont limitées et les stages d’études ne sont plus rémunérés, alors qu’ils l’étaient auparavant.
Révolté, l’Association des étudiants en formation dans l’enseignement secondaire (AEFES) réclame une rémunération des stages équivalent à au moins un 50%, quelles que soient les modalités précises de leur stage, et la suppression de la limite du nombre d’heures de remplacement.
Le Département de l’instruction publique (DIP) a pris connaissance des difficultés rencontrées, mais ne compte pas pour autant changer les règles applicables. «Aucune formation universitaire ne garantit un emploi fixe durant les études» précise le porte-parole du DIP, Pierre-Antoine Preti.
«Face à tous ces obstacles, les étudiants se tournent vers d’autres sources de revenu, comme des remplacements à l’école primaire, s’inscrivent au chômage ou ont même recours aux œuvres de bienfaisance. Plusieurs étudiants, parents d’enfants, ont ainsi été aidé par la Fondation Hans Wisldorf.»
22 Oct 2020
Le Grand Conseil de Bâle-Ville s’est prononcé contre un quota de 50% de femmes professeures à l’Université de Bâle. La motion du parti socialiste demandait que la proportion de femmes professeures soit portée à 30 % dans les prochaines années et à 50 % dans 15 ans. Dans certaines facultés, il y a actuellement moins de 20% de professeures.
Cette motion a été rejeté avec 46 « non », 3 abstations et 42 « oui ».
20 Oct 2020
Le 18.10.2020, l’Université de Bâle a rendu les masques obligatoires en classe et réduit la fréquence des cours en présentiel. Certain-e-s étudiant-e-s regrettent d’obtenir des moins bons résultats avec les cours en ligne, malgré l’effort des professeur-e-s. Pour combler cette «diminution de qualité des études» perçue, un groupe d’étudiant-e-s revendique une réduction des taxes d’études.
L’Université, en revanche, ne voit aucune raison de réduire les frais d’inscription. « L’Université de Bâle investit beaucoup d’argent et de temps pour maintenir la capacité d’étudier », déclare Mathias Geering, le porte-parole de l’Université.