En novembre dernier l’Université de Genève annonçait que l’UNIGE va généraliser l’anonymisation des examens dès le semestre de printemps 2023.
Cette mesure, adoptée par le parlement genevois en octobre, vise à garantir l’égalité des chances. L’UNIGE «est la premiere à sauter le pas pour l’entier de ses examens écrits» et d’orénavant les étudiant·es n’ont plus besoin que d’écrire leur numéro d’étudiant·es sur la copie d’examen.
À partir des témoignages récoltés à Genève, une grande partie des étudiant·es salue cette mesure: une étudiante affirme qu’«il y a un biais de jugement […] qui est déjà enlevé». En même temps, pas tout le monde pense que c’est utile: un étudiant «[n’a] pas l’impression que c’est une démarche qui a beaucoup de sens dans [sa] faculté parce que [les étudiant·es sont] déjà dans des grands auditoires et [ils n’ont] pas forcémment des classes avec des petites capacités où le professeur peut avoir des avis divergents selon les élèves».