Selon une enquête du Syndicat des services publics (SSP), la pression sur les employé-es de la Haute école de Lucerne (HSLU) est trop haute. Près de trois quarts des personnes interrogées déclarent travailler régulièrement trop. 129 employé-es ont participé à l’enquête, ce qui représente 6 % des collaborateur-ices. 30 personnes indiquent travailler chaque semaine 5 à 10 heures de plus que ce qu’elles peuvent décompter. Pour 17 personnes, c’est plus.
Selon le témoignage d’un employé de la HSLU, le temps mis à disposition par la haute école pour effectuer les prestations est largement insuffisant. Pour autant, il serait attendu que le travail soit fait dans les délais, ce qui pousse certain-es employé-es à faire des heures supplémentaires quotidiennes sans les noter.
La HSLU ne souhaite pas entamer le dialogue avec le syndicat en raison que ce dernier n’est pas l’organe officiel des collaboratrices et collaborateurs et parce que l’enquête du SSP ne serait pas assez représentative. La HSLU avait elle-même mené une enquête similaire en automne 2021, dans laquelle les conditions d’embauche sont « en principe considérées comme bonnes ». Selon cette enquête, près d’un quart des personnes interrogées indiquent qu’elles n’ont pas assez de temps pour accomplir leurs tâches, mais le taux de satisfaction est élevé. Le gouvernement lucernois estime qu’il n’a pas lieu d’agir.