Au cadre de la « Swiss Sustainability Week », 300 étudiant·e·s ont organisé plus de 100 évènements dans 20 hautes écoles suisses.
9 Mar 2018
9 Mar 2018
Au cadre de la « Swiss Sustainability Week », 300 étudiant·e·s ont organisé plus de 100 évènements dans 20 hautes écoles suisses.
1 Mar 2018
Caspar Hirschi, historien et Professeur d’histoire générale à l’Université de Saint-Gall, estime que les scientifiques, particulièrement en sciences humaines, devraient plus souvent prendre partie aux débats d’actualité et y mettre leurs propres accents. Il estime que le danger actuel est que beaucoup de dysfonctionnements sont uniquement regardés sous l’angle de qui est coupable et qui est le ou la victime. « Beaucoup de problèmes se laissent seulement résoudre, si non seulement les « victimes » prennent la parole. Ainsi des problèmes résolubles ne sont pas inutilement polarisés.» Caspar Hirschi nomme comme exemple le débat #MeToo et l’initiative populaire « No Billag ».
26 Fév 2018
Des organisations d’étudiant·e·s de gauche et l’organisation faitière d’élèves UCE ont annoncé une semaine d’action intitulée «action-éducation» pour la fin du mois de mars 2018. Il y aura des activités dans les villes universitaires suisses. Cette semaine se terminera avec une manifestation à Berne. Les organisateurs·rices dénoncent la hausse des taxes d’études dans plusieurs hautes écoles et l’influence croissante de l’économie sur l’éducation et la recherche.
19 Fév 2018
La Suisse se situe à la sixième place dans un classement 2017 de la plateforme hambourgeoise «Study.EU» des pays européens «qui serait le meilleur choix pour les étudiants internationaux». Le critère dissuasif principal est le coût élevé de la vie.
12 Fév 2018
A la fin du mois de décembre 2017, neuf à dix doctorant·e·s membres du comité du corps intermédiaire de la Faculté de droit de l’Université de Fribourg ont déposé un recours cosigné au Tribunal fédéral contre la hausse des taxes universitaires. «Nous demandons le contrôle de la conformité de l’ordonnance du Conseil d’État fixant l’augmentation nous concernant. En effet, à notre sens il ne s’agit pas d’une augmentation de taxe, mais de l’introduction d’une nouvelle taxe. [ndlr : Jusqu’à présent, les doctorant·e·s étaient excempté·e·s de taxe]. Une taxe supplémentaire ne peut être ajoutée par le biais d’une ordonnance, mais doit passer par une décision émanant du législatif», relève Matthieu Loup, doctorant recourant.
29 Jan 2018
Un sondage de l’Université de Genève montre que la grande majorité des étudiant·e·s de fin de Bachelor ou de Master pensent que le choix de leurs études était juste et qu’ils/elles reprendraient la même décision. Cependant, 19% auraient choisi autrement. Les principales raisons évoquées sont les suivantes : les cours sont trop théoriques ou insatisfaisants, des opportunités d’emploi manquantes et des erreurs d’orientation scolaire et professionnelle.
25 Jan 2018
Les cadres supérieurs de l’État de Fribourg seront formés à la prévention et à la gestion des tensions et conflits sur le lieu de travail. Une demi-journée de cours sera désormais proposée à quelque 140 personnes – chef·fe·s de service et administrateur·rice·s des facultés pour l’Université de Fribourg. Obligatoire, cette formation «répond à l’obligation légale de l’employeur de protéger la santé de son personnel et de proposer des mesures de prévention, de médiation et d’investigation en matière de harcèlement et de difficultés relationnelles au sein de l’État», expose le Conseil d’État dans un communiqué.
23 Jan 2018
Durant la révision de la loi sur les bourses d’études, le Conseil d’État avait proposé que les bénéficiaires de subventions des hautes écoles doivent rembourser à l’avenir un tiers de la somme acquise. Cette révision sera mise en votation le 4 mars 2018.
22 Jan 2018
Le Conseil des Ecoles polytechniques fédérales a ouvert une procédure de surveillance suite à des soupçons d’irrégularités à l’Institut Paul Scherrer à Würenlingen (AG). Il est question d’utilisation inadéquate de fonds de recherche ainsi que de mauvais comportement scientifique.
18 Jan 2018
L’EPFZ a ouvert une enquête contre une professeure de l’ancien Institut d’astronomie pour soupçon de mauvais comportement. Après les reproches de harcèlement moral, une investigation administrative indépendante était déjà en cours. La professeure sera suspendue de ses fonctions jusqu’à la fin des deux procédures en été 2018.
21 Déc 2017
L’Université de Genève est sous le coup d’une procédure judiciaire pour discrimination à l’embauche. La justice genevoise a statué en ce sens l’an passé. Le jugement, qui relève de graves manquements, fait l’objet d’un recours au Tribunal fédéral. La plaignante a accusé le recteur de l’époque, Jean-Dominique Vassalli, oncle de la compagne du candidat retenu, de ne pas s’être récusé. L’université se défend de toute partialité.
15 Déc 2017
L’AGEPoly monte au créneau et détaille son «opposition ferme et inconditionnelle» à l’augmentation des taxes d’études de 500 CHF par semestre. Dans le cadre de la consultation, l’association a sondé quelques 2000 étudiant·e·s. 60% d’entre eux/elles rejettent l’idée d’une augmentation. Le Conseiller national Mathias Reynard (PS/VS) vient d’adresser au Conseil fédéral une interpellation à propos des EPF et leurs finances. Si le PS a finalement voté le budget, c’est que Fritz Schiesser, président du Conseil des EPF, a laissé entendre que le montant démandé pourrait être revu à la baisse. «L’égalité des chances doit être garantie.» La décision finale du Conseil des EPF sera prise en mars.
7 Déc 2017
Selon une chercheuse anonyme, il n’y aurait plus de place pour tous les chercheur·euse·s en Suisse. «C’est un privilège de pourvoir travailler dans une université suisse, mais nous formons beaucoup trop de doctorant·e·s – le système ne peut pas accueillir tous ces chercheur·euse·s», déclare la scientifique avant d’ajouter :«les doctorant·e·s travaillent pendant quatre à cinq ans comme des fous. A peine ont-ils/elles un doctorat qu’ils/elles constatent que dans nos universités il n’y a pas de place pour eux/elles». Pour les besoins de l’industrie, il n’est pas rare qu’ils/elles soient mal qualifié·e·s ou surqualifié·e·s et doivent prendre là-bas des emplois pour lesquels un Master suffit. «Sans cette armée de main d’œuvre bon marché, les hautes écoles en Suisse ne fonctionneraient pas du tout», déclare la chercheuse. Pour Marc Creus, biochimiste britannique, il s’agit «d’un gaspillage de talent, lorsque quelqu’un possède deux postdoctorats, est hautement spécialisé dans son son domaine et doit constater qu’il n’a pas de chance [d’avancer dans une carrière académique].» Selon Marcel Tanner, Président de l’Académie suisse des sciences naturelles, «au lieu de former une relève engagée, trop de professeur·e·s préfèrent sculpter leur propre monument – c’est une attitude grave.» Les chercheur·euse·s établi·e·s et en particulier les titulaires de chaires se prendraient souvent pour trop importants et auraient beaucoup trop de pouvoir. «A cet égard, l’encouragement de la relève est l’indicateur le plus important pour de bonnes recherches.» L’historien de l’Université de Saint-Gall, Caspar Hirschi, pense qu’«il faut plus de chaires et de plus petites [équipes]. Cela améliorait l’encadrement des doctorant·e·s et procurerait des perspectives pour le corps intermédiaire.» Il plaide pour que le nombre de doctorant·e·s dans les universités locales diminue: «Nous devrions avoir moins de doctorant·e·s et en même temps sélectionner plus durement en fonction de la promotion. Ainsi, nous donnerions une opportunité de carrière à ceux/celles qui reste à l’université».
24 Nov 2017
14 Nov 2017
Les relations entre doctorant·e·s et directeurs·trices de thèse peuvent être lésés par l’abus de pouvoir. «Cela n’est pas un phénomène courant», estime la vice-rectrice des sciences humaines de l’Université de Zurich. «Les relations avec les doctorant·e·s fonctionnent normalement de façon impeccable.»
Les différentes facultés de l’ETH et de l’Université ont des différentes structures pour régler des éventuels problèmes, comme des programmes doctoraux , des «graduate schools» et des «graduate campus».
14 Nov 2017
À l’Université Laval, trois quarts des étudiants se disent mal à l’aise face à leurs directeurs·trices de mémoire ou de doctorat. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un harcèlement d’ordre psychologique.
14 Nov 2017
Les membres du collectif «Stop la Hausse» souhaitent continuer le combat contre les augmentation des taxes d’études à l’Université de Fribourg. Le 21 novembre 2017 aura lieu leur prochaine rencontre. Le but du rassemblement est de formuler des demandes concrètes et de planifier d’autres démarches. A ce sujet, trois questions questions sont remarquables.
Premièrement, un «maximum d’étudiant·e·s, de doctorant·e·s, de professeur·e·s, de collaborateur·rice·s, de proches et de politicien·ne·s» doivent être «mobilisés» afin de combattre activement l’augmentation des taxes d’étude. Deuxièmement, les membres du collectif se plaignent, que le Rectorat n’ait pas essayé de représenter l’opinion de l’ensemble de la communauté universitaire vis-à-vis du gouvernement cantonal. Troisièmement, le «Stop la Hausse» condamne les dirigeant·e·s de l’université pour leur méthode.
10 Nov 2017
Entre 400 et 500 personnes ont manifesté jeudi à Fribourg pour contester l’augmentation de 33% de la taxe d’inscription de l’université annoncée la veille par le Conseil d’État. Des professeur·e·s réprouvent également cette hausse mais n’osent guère l’exprimer, à l’exception notoire du professeur
François Gauthier, qui regrette que le rectorat a pris cette décision sans consulter ni étudiant·e·s, corps intermédiaire et ni professeur·e·s. Il nomme de nombreux arguments contre cette hausse de taxes d’études.
8 Nov 2017
Le Canton de Fribourg a annoncé que la taxe d’inscription à l’Université augmentera de 180.- CHF par semestre dès l’année académique 2018-2019. La facture sera de 720.- CHF pour les étudiants suisses ou liechtensteinois. Les doctorant·e·s devront aussi payer une taxe, fixée à 180.- CHF.
7 Nov 2017
Selon le Freiburger Nachrichten, Astrid Epiney estime que le canton (de Fribourg) doit augmenter ses taxes universitaires de l’ordre de 200 francs par semestre. Grâce à des taxes plus élevées les performances de l’université devraient être améliorées, estime la Rectrice. Le projet du Rectorat de l’Université de Fribourg toucherait aussi les doctorant·e·s. Ils sont aujourd’hui exemptés de taxes et ne payent qu’un «émolument de base» de 115 francs par semestre. «Nous demander une contribution financière de 400 francs en plus par année est injuste. C’est une manière indirecte de baisser nos salaires, qui sont déjà plutôt bas.» estime une source de La Liberté, qui s’est jointe aux protestations contre l’introduction d’une taxe universitaire pour les doctorant·e·s, mouvement soutenu par le Syndicat des services publics (SSP).
Le comité du Corps des collaborateurs et collaboratrices scientifiques de l’Université de Fribourg (CSWM) a, de son côté, adressé une lettre au rectorat pour lui signifier son opposition claire à l’introduction de taxes pour les doctorant·e·s. «Nous ne sommes pas prêts à assumer, avec les étudiant·e·s, les problèmes financiers de l’université », explique Lena Hehemann, présidente du CSWM. L’association préconise plutôt l’introduction d’un «fonds de solidarité» auquel contribueraient tous les membres de la communauté universitaire (y compris les professeurs) proportionnellement à leurs revenus. D’ailleurs, plusieurs lettres de lecteurs contre la hausse des taxes d’études ont été publiées. Le Conseil d’Etat décidera dans trois semaines de la proposition.