Le député UDC fribourgeois Stéphane a qualifié sur internet lundi le Centre suisse islam et société (CSIS) de l’Université de Fribourg de « centre pour terroristes en herbe », a rapporté La Liberté mercredi.
7 Juin 2017
7 Juin 2017
Le député UDC fribourgeois Stéphane a qualifié sur internet lundi le Centre suisse islam et société (CSIS) de l’Université de Fribourg de « centre pour terroristes en herbe », a rapporté La Liberté mercredi.
31 Mai 2017
La Genève internationale, qui a souvent été pionnière pour faire évoluer les comportements « du légitime vers le légal », pourrait devenir un centre de la transition numérique si elle réussissait à réunir les nombreux acteurs concernés de la région, estime Xavier Comtesse, mathématicien. Il suggère de créer une plateforme réunissant les compétences de gouvernance internationale, de recherche scientifique, de formation et de développement économique, dans le but de « mettre ensemble les moyens pour faire de l’enjeu numérique une priorité collective. »
22 Mai 2017
Ce sont la verte Béatrice Métraux et la socialiste Cesla Amarelle qui ont été élues au deuxième tour des élections à l’exécutif vaudois. Le département de la formation et de la culture, laissé vacant par Anne-Catherine Lyon, n’a pas encore été attribué.
21 Mai 2017
Des chercheur·euse·s aux journalistes, la communication peut prendre le pas sur les résultats de recherches scientifiques et promettre la prochaine révolution fondamentale dans un domaine d’études. Mais l’amplification des promesses commence avec les chercheur·euse·s mêmes, qui ont tendance à exagérer la portée de leurs résultats, estime Alain Kaufmann, responsable de l’interface sciences – société à l’UNIL. Tributaires d’une vision très utilitariste de la science, ils doivent souvent préciser l’impact attendu des travaux pour certaines demandes de financements (les ERC par exemple), ce qui conduit à une inflation des promesses afin d’obtenir des financements. Le risque est de créer « un fossé » entre les attentes du public et l’état réel des connaissances. Les concepts de sciences citoyennes et de recherche participative pourraient amener une solution, en faisant découvrir au grand public la véritable pratique scientifique dans toute sa complexité, estime Bruno J. Strasser, historien des sciences à l’UNIGE.
18 Mai 2017
Selon la Weltwoche, la recherche indépendante sur les questions d’énergie est menacée par des magouilles politiques. Selon l’ancien président de l’EPFZ Ralph Eichler, « L’ETH est une autorité fédérale. Elle ne peut pas se positionner contre le Conseil fédéral. […] L’ETH est financée par la confédération et doit soutenir la stratégie du Conseil fédéral et du Parlement. Elle le fait dans la recherche sur l’énergie et reçoit en échange beaucoup d’argent supplémentaire. »
14 Mai 2017
Selon un sondage exclusif réalisé la semaine dernière pour Le Matin Dimanche 52% des 11’500 Suisses sondé·e·s rejetteraient l’initiative visant à dénoncer l’accord sur la libre circulation des personnes que prépare l’UDC, contre 37% qui l’accepteraient.
13 Mai 2017
Claude Longchamp, historien et politologue qui a animé durant trente ans les commentaires politiques des votations fédérales à la télévision suisse-alémanique, commentera pour la dernière fois une votation populaire le 21 mai prochain. Alors que son institut de recherche GFS à Berne a longtemps eu le mandat des sondages post-votation VOX, il critique la réattribution de ce mandat au centre de recherche FORS de l’Université de Lausanne : « Que ces mandats soient donnés à des instituts proches des universités, qui reçoivent aussi de l’argent public, constitue une forme de concurrence déloyale. »
12 Mai 2017
La digitalisation exige que les conditions cadres de son utilisation soient renforcées afin de prévenir les risques qu’elle comporte. Alors que l’économie suisse est surtout basée sur la valeur ajoutée du secteur des services, il est nécessaire que l’infrastructure digitale puisse correspondre aux nouveaux enjeux de la digitalisation. Encore ancré dans un monde analogique, le pouvoir politique fait souvent preuve d’incompréhension ou de méconnaissance vis-à-vis de la digitalisation quand il essaye de la réguler.
De nombreuses questions doivent être posées, concernant notamment les transformations du marché du travail, et avec celles du droit du travail et des assurances sociales, mais aussi concernant l’évolution que doit connaitre le système de formation afin que la population active d’aujourd’hui et demain puisse être préparée aux révolutions du monde digital, ou encore la question de la gestion et de la protection des données produites par chacun·e, et celle de la réception par les citoyen·ne·s de ces transformations.
Un dialogue avec la société civile est indispensable afin de réussir ce tournant digital. L’initiative interdisciplinaire Digital Society, mise en place par l’Université de Zurich, a pour but de nourrir un tel dialogue. D’autres organisations, telles que Open Data, Swiss Data Alliance ou Swiss Alliance for Data-intensive Services, ont également pour but de réfléchir à la manière dont les données, ressources précieuses, peuvent être utilisées au bénéfice de la société.
12 Mai 2017
Dans un rapport sur les effets régionaux de l’alma mater, l’Université de St-Gall a estimé que pour un franc investi par le canton, elle en produit cinq. La vice-rectrice Ulrike Landfester a par ailleurs souligné lors d’une conférence de presse que l’Université contribue à freiner la fuite des cerveaux hors du canton.
8 Mai 2017
L’Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) a chargé samedi à Berne son comité d’élaborer, de concert avec l’UDC, une initiative contre la libre circulation des personnes, trois variantes étant envisagées. La récolte de signatures devrait débuter dans la deuxième moitié de l’année.
Par ailleurs, l’hebdomadaire alémanique Schweiz am Sonntag tire un bilan de la libre circulation avec l’Union européenne dix ans après son introduction en 2007.
1 Mai 2017
Pour la première fois, les dirigeant·e·s de neuf organismes publics majeurs de recherche français ont lancé la semaine passée un appel à voter contre la candidate du Front national Marine Le Pen à la présidentielle française. Ils considèrent la présence de l’extrême droite au deuxième tour de l’élection présidentielle comme un « terrible danger » pour la recherche française.
27 Avr 2017
La Commission européenne a lancé une procédure d’infraction, qui pourrait se terminer devant la Cour de justice de l’UE et se solder par de lourdes sanctions financières, contre la nouvelle loi hongroise sur les universités Cette dernière compromettrait l’existence de la Central European University, liée aux Etats-Unis, en exigeant d’elle une série de conditions à remplir sous menace de retirer sa licence d’exploitation. Son recteur, Michael Ignatieff, critique vivement cette loi, qu’il considère comme « une stratégie visant à fermer une institution libre ».
26 Avr 2017
Le magazine Science a analysé les articles de presse au sujet du « March for science ». Les médias en ont beaucoup parlé aux Etats-Unis, où il y avait le plus grand nombre de participants. La plupart des échos étaient positifs, mais Fox News et CNN ont donné la parole à un climatosceptique de l’Université de Princeton, qui a critiqué le fait que la manifestation se focalisait entre autres sur le changement climatique. « Well, most of the don’t know any science. It’s sort of a religious belief for them. » Ces émissions ont été critiquées ensuite pour avoir donné la parole à un sceptique du changement climatique et non aux « 97 ou 98 » scientifiques qui estiment que ce phénomène est réel. En Grande-Bretagne, la BBC reporte une « celebration of science amid fears research is under threat from a ‘post-truth’ age and Brexit ». Certains articles ont également repris une affaire de l’année passée, où un politicien a attaqué les économistes pendant la campagne pro-Brexit : « People have had enough of experts ». En France, les médias étaient occupés par des sujets d’actualité plus pressante, mais le Monde a couvert ce sujet avec deux articles. L’article de Science conclut que la marche a été un succès grâce aux pancartes qui reflètent la créativité et l’humour des participants, antidotes à la peur des sciences.
26 Avr 2017
Le Tessin, en recherche d’économies, pourrait renoncer à financer l’Observatoire de la vie politique régionale à l’UNIL, qui dépend en grande partie de ce financement.
26 Avr 2017
Des parlementaires britanniques ont mis en garde contre une potentielle émigration de scientifiques européen·ne·s hautement qualifié·e·s en raison du Brexit.
21 Avr 2017
Une marche pour la science aura lieu demain à Genève et dans plus de 500 villes du monde. Le mouvement est parti des États-Unis avec l’objectif de protester contre plusieurs décisions de la nouvelle administration, mais c’est désormais plus généralement pour rappeler le rôle primordial de la science et contester sa décrédibilisation à des fins politiques que des scientifiques et des citoyen·ne·s du monde entier y participeront.
Pour Jean-Jacques Aubert, professeur à Neuchâtel et président de l’Académie suisse des sciences humaines et sociales, la tendance du monde politique à ignorer certains faits scientifiques existe déjà en Suisse, par exemple concernant la persistance, malgré des études statistiques, de l’idée selon laquelle les titulaires d’un diplôme en sciences sociales ou humaines se retrouvent au chômage après leurs études.
20 Avr 2017
Le manque de personnel soignant peut, selon l’article, être combattu par des mesures propres à la profession. Un tiers du personnel infirmier en dessous de 35 ans et 56% des plus de 50 ans n’exercent plus leur profession. La fidélisation est un problème ainsi que le niveau des salaires. Selon un sondage de l’Observatoire suisse de la santé, le niveau de satisfaction des infirmières est le plus faible à propos du salaire, de la charge de travail, de la flexibilité des horaires, des possibilités d’évolution dans l’institution et de la participation aux décisions.
L’Association suisses des infirmiers·ères a lancé une initiative populaire qui demande que le personne soignant ait davantage de responsabilités. Elle demande de distinguer les prestations de soins fournies par les infirmières de celles que doivent prescrire les médecins. Ceci rendrait le système « plus efficace ».
20 Avr 2017
La « politique basée sur l’évidence » est censée rendre l’action des pouvoirs politiques plus efficace et performante. Les faits scientifiquement obtenus complètent la politique et améliorent la qualité des discours politiques. Ils rendent les discours non seulement plus informatifs, mais également meilleurs, car les participants reviennent plus souvent aux arguments de leurs opposants et appuient plus leur argumentation sur le bien commun. Les positions ne sont donc pas formulées par intérêt personnel mais s’orientent plutôt aux défavorisés et au bénéfice du plus grand nombre de personnes.
Les scientifiques ont le potentiel d’amener des connaissances aux débats, de partager leurs résultats avec les citoyens et ainsi de créer un débat de bonne qualité. Ce potentiel est, selon les auteur·e·s, en grande partie inutilisé, les scientifiques étant fortement sous-représentés dans les débats politiques. La « March for Science » à Genève aurait comme objectif d’attirer l’attention sur l’importance de l’accès public à des connaissances pour la liberté et prospérité des gens. Alors que les faits alternatifs se répandent aux États-Unis et que la meilleure université hongroise est fermé à cause de son indépendance vis-à-vis du gouvernement, une manifestation est nécessaire.
19 Avr 2017
À l’occasion de la March for Science, il est important que l’autorité scientifique ne soit pas perçue comme une autre forme d’élitisme de gauche. L’auteur de l’article estime que des scientifiques pourraient, au lieu de sermonner, communiquer différemment avec le grand public. Plutôt que se contenter d’expliquer pourquoi certaines théories populaires sur la vaccination ou le réchauffement climatique sont fausses, la communication scientifique devrait appeler aux émotions et aux valeurs du public, expliquer pourquoi la recherche est importante pour l’auteur·e personnellement et essayer de gagner ainsi la confiance du public. Des compétences rhétoriques sont essentielles, et moins celles de conférencier·ère.
18 Avr 2017
Peter Strohschneider, Historien médiéval et président de la Société allemande de recherche, estime que les sciences doivent se prononcer, « par exemple pendant le « March for Science », pour une société pluraliste, contre les ennemis vulgaires de la recherche et contre le mépris autocrate contre la critique. Cette [science] n’est pas la propriétaire de la vérité, mais l’instance d’une recherche de vérité éclairée, moyennant des méthodes fiables. Et seulement si elle se prend au sérieux de cette façon, elle peut contribuer à ce que les questions de vérité ou mensonge soient traitées comme une question de fait et non une question de pouvoir. »