15 Mar 2021
Thème: collaboration hautes écoles – politique
4 Mar 2021
Réactions à la révision de la loi Covid-19 qui musèlerait la task force scientifique (4)
Dans le cadre d’une révision urgente de la loi Covid-19, la Commission pour l’économie du Conseil national (CER-N) a proposé «que le public soit informé des mesures prises par le Conseil fédéral dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 exclusivement par le Conseil fédéral et le Parlement». La task force n’est pas nommée, mais c’est bien elle qui est visée.
«Cette proposition est grave et inquiétante, s’insurge le bio-éthicien et rédacteur en chef de la Revue médicale suisse Bertrand Kiefer. La Suisse est un petit pays. Si on réduit les membres de la task force au silence, quel expert va encore pouvoir s’exprimer dans les médias, à part des électrons libres comme moi?»
Pour l’épidémiologiste Marcel Salathé de l’EPFL, «La formulation de cet amendement est vague et il est difficile de se faire une idée de son intention précise. Je suis d’autant plus étonné que les prises de position officielles de la task force sont toujours très mesurées. Je me demande si l’agacement ne vient pas de Twitter, car les experts y expriment plus librement leurs opinions personnelles, ce qui est encore assez inhabituel dans le débat public.»
Dans l’éditorial du Temps, la journaliste Pascaline Minet écrit : «Refuser d’entendre le message des scientifiques, c’est mener une politique de l’autruche qui n’est pas compatible avec l’action publique. En temps de pandémie, la science est plus précieuse que jamais. Le rôle des politiques devrait être de la protéger plutôt que de tenter de la discréditer.»
Selon l’encadré du Temps, «[Les épidémiologistes] cristallisent les rancœurs d’une partie de la population, le plus souvent de manière injustifiée». Les journaux Blick et 20 minutes auraient publié des articles sur certains scénarios «du pire» sans contextualiser l’information sensible. Par ailleurs, selon l’épidémiologiste Julien Riou, il y a un large consensus entre épidémiologistes, depuis le début de l’épidémie. «Les discours alternatifs viennent le plus souvent de scientifiques d’autres disciplines».
3 Mar 2021
Réactions à la révision de la loi Covid-19 qui musèlerait la task force scientifique (3)
Les multiples prises de parole des membres de la task force scientifique de la confédération déplaisent à un nombre croissant de parlementaires de droite. La Commission de l’économie du Conseil national souhaite interdire aux membres de la task force de s’exprimer sur la crise à l’avenir. La gauche dénonce une tentative de muselage des scientifiques. Alain Berset vient également au soutien des experts, tout comme l’auteur de l’article paru dans higgs.ch. Bertrand Kiefer, médecin et journaliste, juge qu’il est «inquiétant et grave que notre parlement en soit là, […] même Trump n’a pas osé à réduire au silence Anthony Fauci.»
Par ailleurs, la légitimité démocratique de la task force est également mise en cause par une enquête du site re-check, mais Selon Samia Hurst, bio-éthicienne et Vice-présidente de la task force, cela se pose sur un malentendu, car la task force n’est pas un organisme étatique mais une «émanation du monde scientifique».
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2 Mar 2021
Réactions à la révision de la loi Covid-19 qui musèlerait la task force scientifique (2)
Avec la révision sur la loi Covid-19, le rôle de la task force scientifique de la Confédération est remis en question. Selon la proposition voté à une courte majorité de la Commission de l’économie du Conseil national, elle ne doit plus s’exprimer publiquement sur les mesures liés au Covid-19. Cette compétence serait réservé au parlement et au Conseil fédéral. Cette position est clarifié dans le journal en ligne nau, qui a interrogé Petra Gössi, présidente du PLR.
La proposition suscite des réactions fortes du monde politique et scientifique du pays.
««Il s’agit clairement de museler la task force, réagit Sophie Michaud Gigon (Verts/VD), «On ne peut pas simplement faire taire ces experts sous prétexte qu’ils rapportent des faits qui nous déplaisent et retardent des réouvertures tant attendues.» […] Lancé lundi, l’appel des Verts a récolté plus de 3000 signatures. Sophie Michaud Gigon doute d’ailleurs que le parlement valide une telle mesure. «Il s’agit d’une attaque violente tant envers la liberté scientifique qu’envers la liberté d’expression inscrites dans la Constitution.»» (24 heures)
«Membre de la CER-N, Samuel Bendahan (PS/VD) ne cache pas sa colère: «Il s’agit d’un acte de censure du travail effectué par des scientifiques indépendants. Elle est comparable aux efforts déployés par les républicains américains pour museler le discours scientifique», réagit-il. » (Le Temps)
Vice-présidente de la task force, Samia Hurst signale que dans une démocratie, toutes les voix doivent pouvoir s’exprimer. Elle plaide pour une communication ouverte sur l’état des connaissances scientifiques pour permettre à la société à tous les niveaux de réagir en temps réel. (RTS : La Matinale)
Pour le politicien et médecin Felix Gutzwiller, la cause pour ce mécontentement envers la task force est à trouver dans les débuts de la pandémie, ou chacun-e de ses membres s’est manifesté de son côté sur les réseaux sociaux, plutôt que de se présenter en tant qu’équipe unie. Pour lui, la science doit être intégrée de telle sorte qu’elle ne produise plus de perplexité, mais soutient la politique. L’opinion consolidée des scientifiques est au premier plan et non le profilage personnel. (SRF News)
Le journaliste Nik Walter écrit: «Le fait que la task force soit maintenant soumis à un feu aussi vif de la part du spectre politique de droite et des sceptiques du Covid est une évolution dangereuse.» Par ailleurs, la reproche que la task force ferait soi-même de la politique serait «simplement grotesque». (Der Bund)
La professeure en Immunologie de l’Université de Genève, Isabelle Eckerle, est contente de n’avoir jamais fait partie de la task force: «Le conseil politique devient ridicule, [… ] à un moment ou à un moment où la voix (forte) de la science est plus que jamais nécessaire !» (Basellandschaftliche Zeitung bz, Tweet)
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23 Fév 2021
L’idée d’une «task force climatique» fait son chemin en Suisse
Le réchauffement climatique et la perte de la biodiversité s’annoncent comme les prochaine grandes crises mondiales. Mais pour beaucoup d’expert-e-s, la science peine à se faire entendre par là politique, par manque de coordination. Pour combler ce manque, l’idée de fonder une task force pour le climat est discuté sur les ondes de la RTS. Le directeur de l’institut d’écologie végétale de l’Université de Berne Markus Fischer et l’épidémiologiste Marcel Tanner, Président de l’Académie suisse des sciences, s’expriment en faveur de la création d’un tel organe, qui pourrait augmenter l’efficacité de la distribution de l’information. Par ailleurs, une telle task force aurait comme avantage de mobiliser et intégrer l’expertise provenant d’un plus grand nombre de disciplines.
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16 Fév 2021
Nouvelle plateforme pour aborder les enjeux climatiques sous l’angle du droit
Une nouvelle plateforme de recherche vient de voir le jour sur le campus de l’Université de Lausanne (UNIL). Son objectif : aborder les enjeux climatiques sous l’angle du droit. Présidé par le juriste et professeur Thierry Largy, le Pôle facultaire Environnement et Climat souhaite «[…] apporter des réponses et une expertise aux collectivités publiques et à la société civile, mais aussi de proposer des pistes de réflexion innovantes dans le domaine climatique […]»
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12 Jan 2021
Pour un meilleur dialogue entre science et politique
Selon Reto Knutti, professeur en physique du climat à l’EPFZ, il est temps de trouver un meilleur dialogue entre la science, la politique et le public. La division des taches, selon laquelle il revient à la science de créer de la connaissance et à la politique de prendre des décisions, n’est pas à la hauteur des défis actuels (pandémie, réchauffement climatique).
Selon le climatologue, la tâche des chercheur-euse-s ne consiste pas seulement à produire des données, mais aussi à les interpréter («einordnen») et à discuter des éventuelles conséquences qu’auraient certaines actions. «Si la science ne donne pas son interprétation, ce serait d’autres qui fourniraient des interprétations, qui seraient motivés par des intérêts individuels, financiers ou politiques.» La population doit de son côté avoir les outils pour comprendre ce discours scientifique. Pour Reto Knutti, la task force scientifique de la Confédération s’acquitte de sa tâche de manière exemplaire.
12 Jan 2021
«Il y a fondamentalement une méfiance entre politiques et membres de la task force Corona»
Depuis le déclenchement de la pandémie, des frictions entre membres de la task force scientifique de la Confédération et la politique se manifestent. Pour Caspar Hirschi, professeur d’histoire à l’Université de Saint-Gall, quelques conflits auraient pu être évités.
Il pense que l’OFSP aurait du favoriser la confiance réciproque entre les expert-e-s et les politicien-ne-s bien avant l’épidémie. Cela aurait eu comme conséquence que les personnes clés se connaissent «mieux», certaines procédures auraient étés créés et répétées, et l’attribution des compétences entre expert-e-s et politicien-ne-s aurait déjà été établies.
18 Déc 2020
«Noces royales entre science et diplomatie»
Créée en 2019 par la Confédération, le canton et la ville de Genève, le but de Geneva Science and Diplomacy Anticipator (Gesda) est d’identifier les innovations scientifiques et d’en anticiper l’impact sur nos sociétés en rassemblant des experts scientifiques et personnalités du monde de la diplomatie.
L’équipe scientifique composé de Soixante-huit scientifiques renommés venant du monde entier a identifié des thèmes émergents spécifiques dans quatre domaines :
- la révolution quantique et l’intelligence artificielle avancée,
- l’être humain augmenté,
- l’écogénération et la géo-ingénerie et
- la science et la diplomatie.
«Le Gesda entend arriver avec des projets et des solutions concrètes qui se «baseront sur le futur pour construire le présent». Au sein de la Genève internationale, cela peut se traduire par la création d’une nouvelle institution. «On pourrait imaginer, pour régler certains problèmes, la création d’un tribunal de la science et de la technologie», lâche Patrick Aebischer [, vice-président de la fondation].» Jeremy Farrar, membre de Gesda et Directeur du Wellcome Trust, ajoute: «Il est essentiel que les scientifiques sortent de leur tour d’ivoire, s’engagent dans les processus politique et diplomatique. Avec l’innovation, la notion de normes va devenir encore plus importante.»
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3 Nov 2020
Trump sème la peur parmi les scientifiques
Le Président américain Donald Trump vient de créer, via un décret, une nouvelle catégorie d’emploi pour les fonctionnaires d’État. Dans cette nouvelle catégorie, il sera plus facile de licencier les personnes qui occupent des postes «confidentiels, établissant ou défendant des politiques». Cela pourrait inclure les scientifiques qui aident à élaborer des politiques sur des questions telles que la réglementation environnementale.
Lorsque les agences étatiques élaborent des politiques, des expert-e-s internes discutent et contestent les règles proposées afin de s’assurer que les décisions sont fondées sur des preuves. Si le décret est mis en œuvre, les scientifiques pourraient ne plus participer librement à l’élaboration des politiques par crainte de perdre leur emploi.
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8 Oct 2020
Vaud: «Un conseil scientifique va épauler le Conseil d’Etat»
Constituée de dix scientifiques d’Unisanté, du CHUV, de l’UNIL et de l’EPFL, l’instance évaluera les décisions à prendre pour contenir l’épidémie Covid-19.
20 Avr 2020
«Au sujet du corona, la politique écoute les scientifiques – heureusement »
Le journaliste Nik Walter rapporte dans un éditorial que, dans la mise en place de la stratégie concernant le coronavirus COVID-19, les politiques ont «heureusement» suivi les conseils des scientifiques.
Il estime que l’ouverture des écoles dans trois semaines (et non pas immédiatement comme au Danemark) est plutôt une bonne décision et que, de manière générale, si le Conseil fédéral ne suivait pas les conseils des scientifiques, «on se trouverait dans la situation de l’Italie ou de l’Angleterre.» La question se pose alors de savoir pourquoi les politiques ne suivent pas les conseils scientifiques dans d’autres domaines tel que la question climatique, qui causera un plus grand danger à l’humanité à long terme.
Le journaliste relativise ensuite: le Conseil fédéral n’a pas suivi toutes les recommandations, par exemple concernant l’usage de masques ou l’emploi de tests.
31 Mar 2020
Création d’un organe consultatif scientifique pour le Covid-19 au niveau fédéral
«La Confédération fait appel aux scientifiques suisses pour trouver la meilleure approche contre la pandémie de coronavirus. Elle met en place une cellule de crise composée de chercheurs issus des hautes écoles helvétiques.»
24 Jan 2020
Le Canton de Vaud, l’EPFL, l’École hôtelière de Lausanne (EHL) et Nestlé lancent la Swiss Food & Nutrition Valley (SFNV)
Annoncé à l’occasion du World Economic Forum 2020, ce projet veut faire de la Suisse «un acteur mondial de l’innovation sur l’alimentation et la nutrition» et «établir des systèmes alimentaires durables».
«Une association va être lancée dans les prochains mois. Elle sera constituée de cantons, entreprises, start-up, institutions scientifiques ou autres acteurs qui souhaitent collaborer avec les quatres institutions qui ont lancé l’initiative en commun.»
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19 Déc 2019
Quelle composition pour la «commission de prospective» vaudoise?
La composition de la «commission de prospective» a été débattue ce mercredi au Grand Conseil vaudois. Le projet de Pascal Broulis proposait de s’entourer d’expert·e·s issu·e·s de l’UNIL, de l’EPFL et de la Haute école d’ingénierie et de gestion (HEIG) afin d’aider le gouvernement à se faire une idée des enjeux auxquels il ferait face dans les vingt prochaines années, comme la Constitution du Canton de Vaud le demande (art. 72).
Le projet n’a pas passé pour diverses raisons : certain·e·s aimeraient accorder une plus grande place à la société civile. Pascal Broulis regrette cette décision: «Discuter avec des personnes des hautes écoles permet de «checker» la synthèse des grands enjeux de société.»
8 Nov 2019
Chronique : Le projet GESDA à Genève, une «coquille vide» ?
Le développement de l’«Anticipateur genevois de la science et de la diplomatie » (GESDA), nouvel outil de relations internationales est analysé par le Directeur du Club suisse de la presse. Son budget «bien coquet», la participation d’acteur·ices issu·es des milieux académiques, politiques et économiques et la (non-)consultation de l’Université de Genève et de l’IHEID y sont décrits.
25 Oct 2019
Vaud: Éducation numérique renforcée
Une convention sur quatre ans lie désormais le Canton de Vaud à l’EPFL en matière d’éducation numérique. Celle-ci formalise entre autres la mise à niveau des enseignant-e-s vaudois-e-s en informatique – une branche qui deviendra obligatoire en école de maturité dès 2022.
«La coopération entre le canton de Vaud et l’EPFL ne s’arrête toutefois pas au numérique, mais concerne également les mathématiques, les sciences naturelles ou la technique. La mise a disposition de plateformes de cours en ligne et de solutions numériques contre le cyberharcèlement figure également parmi les domaines où la
collaboration sera renforcée.
18 Sep 2019
De quelles connaissances avons nous besoin?
Selon un rapport de l’ONU sur le développement durable, les découvertes scientifiques atteignent souvent à peine la société. Thomas Breu, Professeur et Directeur du Centre pour le développement durable et l’environnement (CDE) de l’Université de Berne, la question devrait être «De quelles connaissances et de quelle science avons nous besoin?». Les scientifiques devraient donc se réorienter autour des questions pertinentes pour la société et se rendre compte de leur responsabilité envers la société. Les chercheur-e-s devraient donc démontrer les conséquences de certains développements et élaborer des possibilités d’action. Pour encourager cela, les fonds de recherche devraient être moins «bottom-up».
Par ailleurs, les chercheur-e-s devraient plus souvent s’intéresser aux connaissances qui sont nécessaires dans les pays du sud «qui dépendent fortement de nos connaissances». Les collaborations avec des scientifiques du sud devraient donc être augmenté massivement dans une offensive globale.
3 Sep 2019
Une fondation pour promouvoir des normes éthiques dans le numérique a été créé en collaboration avec l’Université de Genève
Genève accueillera le siège d’une nouvelle fondation pour la promotion des normes éthiques dans le monde numérique. L’ex-conseillère fédérale Doris Leuthard présidera le conseil de la fondation qui gérera la Swiss Digital Initiative (SDI).
La SDI sera formellement lancée au cours du WEF 2020, a indiqué Mark Walder, fondateur de l’association DigitalSwitzerland à l’origine de cette initiative privée. Une première étape a été franchie lundi dans le cadre du premier Swiss Global Digital Summit, qui a réuni à Genève une vingtaine de hauts représentants de l’économie mondiale et du monde académique.
Pour Yves Flückiger, Recteur de l’Université de Genève, «Cette initiative est une illustration parfaite du type de liens que nous souhaitons établir et renforcer avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux. Elle prolonge naturellement deux initiatives concrètes visant également à renforcer les synergies entre la recherche fondamentale de l’Université et les organisations internationales: le Geneva Science Policy Interface, lancé il y a une année, et le Geneva Science Diplomacy Anticipator, créé plus récemment.»
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28 Août 2019
Université de Genève : Réussite du projet de collaboration avec les migrant·e·s
À l’Université de Genève (UNIGE), le projet «Archéologie solidaire» prévoit une collaboration entre l’institution et des migrant·e·s en Sicile.
La demande est venue des autorités italiennes qui ont contacté l’UNIGE, laquelle dirige les fouilles de la ville antique de Lilybée. Elles ont ainsi demandé à l’institution s’il était possible d’employer ainsi que d’encadrer des réfugié·e·s logé·e·s à quelques kilomètres du site. L’UNIGE a tout de suite répondu par la positive.
D’après Lorenz Baumer, Co-directeur des fouilles et Professeur à l’UNIGE, «Il s’agit d’une opération win-win (…) Nos travaux avancent plus vite grâce à eux et d’un autre côté, ils bénéficient d’un emploi, certes temporaire, tout en acquérant une formation.»
Par ailleurs, la doctorante Marie Drielsma souligne, «Les jeunes réfugiés ont pu sortir de l’isolement de leur centre d’accueil et les échanges ont été incroyables. Ils nous ont fait profiter de leur expérience technique acquise dans leur pays, comme le maniement de certains outils. Ils posaient aussi plein de questions sur l’histoire du site. Nous avons par ailleurs beaucoup parlé de leur vécu et partagé de nombreux moments festifs, comme des repas ou des baignades.»