Afin d’être mieux reconnu·es, les professionnel·les devraient recevoir de nouveaux titres, affirme Rudolf Strahm, expert en formation et conseiller national pendant treize ans. En effet, les professionnel·les suisses hautement qualifié·es seraient actuellement souvent désavantagé·es à l’international, et l’introduction du titre «Professional Bachelor» pourrait changer cela.
Le Conseil des États devrait approuver lundi l’adaptation de la loi sur la formation professionnelle. Le projet est soutenu par l’Union patronale, l’Union suisse des arts et métiers, l’Union syndicale suisse et Travail.Suisse. Au contraire, les universités s’opposent à cette réforme. Les appellations «bachelor» et «master» sont clairement académiques, explique Luciana Vaccaro, présidente de Swissuniversities. «Les utiliser pour la formation professionnelle sème la confusion», explicite-elle. Andri Silberschmidt, conseiller national PLR et président de HES Suisse, critique lui aussi la nouvelle terminologie: «On veut donner un même nom à des choses qui ne sont pas identiques.»
«Le titre de bachelor ne devrait pas être réservé aux universitaires. Il peut simplement signaler que quelqu’un est au top de sa formation dans son domaine», se défend Marco Baur, président du comité de la Communauté d’intérêt pour la formation dans le domaine financier.
- employabilité des diplômé·e·s
- accréditation
- politique – Suisse
- différence entre HES et formation professionnelle