Le Directeur de La Haute Ecole de musique Vaud-Valais-Fribourg et Conservatoire de Lausanne (HEMU – CL) a annoncé le départ d’ici à la fin de l’année académique du directeur administratif, Mathieu Fleury.
17 Fév 2020
17 Fév 2020
Le Directeur de La Haute Ecole de musique Vaud-Valais-Fribourg et Conservatoire de Lausanne (HEMU – CL) a annoncé le départ d’ici à la fin de l’année académique du directeur administratif, Mathieu Fleury.
17 Fév 2020
31 Jan 2020
Après 15 au rectorat de l’Université de Saint-Gall, dont 9 ans comme recteur, Thomas Bieger passe le relais à Bernhard Ehrenzeller.
30 Jan 2020
Gabriele Siegert, professeure en communication, sera prochainement à la tête de la plus grande université de Suisse. Actuellement vice-rectrice au dicastère de l’enseignement et des études, elle n’a pas postulé pour le poste de recteur. «Le recteur est aussi responsable des affaires internationales et des tâches de représentation, doit voyager beaucoup, c’est moins dans mes cordes.»
Sur demande de la Weltwoche, elle affirme que la liberté académique est importante pour elle, et qu’il n’y aura pas de sujets de recherche tabou, mais elle ne cautionne pas de slogans antisémites, négationnistes ou anticonstitutionnels.
27 Jan 2020
Alors que son mandat finira en été 2022, le recteur de l’Université de Zurich, Michael Hengartner, s’en va pour prendre en février les rennes du Conseil des EPF. La scientifique en communication Gabriele Siegert sera rectrice ad intérim jusqu’en automne, une commission d’appel travaille actuellement sur une « liste des nominations », qui sera approuvée par le conseil de l’université. Ensuite, il y aura des audiences et le sénat soumettra une motion au conseil de l’université pour l’élection.
Dans cet interview, Michael Hengartner avance ce qui est encore à faire, comme par exemple dans l’égalité ou dans l’accompagnement des jeunes scientifiques. Dans ces deux domaines, des efforts seraient encore à fournir, surtout en ce qui concerne les post-docs arrivant de l’étranger.
Quant à son futur poste, Michael Hengartner aimerait s’engager pour «l’ouverture, l’autonomie, des finances fortes, des collaborations plus fortes dans le domaine des EPF et avec les universités cantonales et autres acteurs de la recherche suisse».
23 Jan 2020
Le journaliste de la Weltwoche Hubert Mooser défend les intentions de Guy Parmelin dans sa volonté de renforcer le Conseil de l’EPF comme organe de surveillance. Il prend pour cela le cas de la construction d’un bâtiment de l’EPFZ à Bâle dont la gestion financière était «inappropriée», selon un rapport du Contrôle fédéral des finances : le coût total n’est pas encore connu et les pronostics financiers n’ont pas été faits. La séparation entre commanditaires et mandataires est par ailleurs floue et les responsabilités non-attribuées. Tout cela conduirait à des malentendus et à une mauvaise gestion du projet, dont les modifications ne seraient pas consultables.
La révision de la Loi sur les EPF suivrait les recommandations du Contrôle fédéral des finances, qui demande une spécification de la fonction de surveillance qu’a le Conseil des EPF. Plusieurs Instituts de l’EPFZ craignent une perte d’indépendance si le Conseil des EPF gagnait plus de pouvoir.
20 Jan 2020
Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) du Conseiller fédéral Guy Parmelin (UDC) a saisi la «patate chaude» : la position du Conseil des EPF par rapport au domaine EPF (EPFL, EPFZ et instituts de recherche EPF (Empa, PSI, WSL et Eawag). Ce domaine est déjà de facto sous la tutelle du Conseil des EPF, mais juridiquement cela n’est pas encore bien défini. «[La Loi sur les EPF] devrait dorénavant prévoir que le Conseil des EPF peut édicter des directives et prendre des mesures, «si nécessaire, également à l’encontre des membres institutionnelles surveillé-e-s», déclare le Conseil fédéral. Celui-ci souhaite également limiter les possibilités juridiques des institutions de se défendre contre les décisions du Conseil des EPF. Jusqu’à présent, ils ont pu faire appel au Tribunal administratif fédéral, ce qui est arrivé seulement deux fois. En cas de désaccord, les institutions EPF devront s’adresser au Conseil fédéral.
Les Ecoles polytechniques et instituts EPF s’inquiètent et parlent d’une atteinte à leur autonomie («mise sous tutelle» «réduction de l’indépendance scientifique» /«fausse autonomie»). Le Directeur de l’Empa, Gian-Luca Bona, estime que ceci renforcerait l’administration au détriment des sciences.
Récemment, les institutions EPF ont appris que le Conseil des EPF prévoit de fusionner Eawag avec WSL. Par ailleurs, Guy Parmelin aurait souhaité garder sous clé une étude sur la pollution d’eau potable par des pesticides, ce qui a suscité un mécontentement.
Jeudi, la Commission de l’éducation du Conseil national s’est penchée sur cette loi. Lors de la consultations, le PLR et le PDC ont critiqué les modifications, l’UDC était favorable et le PS divisé.
17 Jan 2020
L’actuel Recteur de l’Université de Zurich (UZH), Michael Hengartner deviendra prochainement Président du Conseil des EPF, estimant que le changement de poste est important pour garder une vision pour l’insitution. De plus, il était arrivé à un point «où il s’agissait seulement d’administration».
Son plus grand succès à l’UZH a été la réorganisation de la politique interne: dorénavant, le personnel administratif et technique a une voix décisionnelle, en égalité avec celle des professeur·e·s, étudiant·e·s et doctorant·e·s.
Par rapport à la formation des doctorant·e·s, il estime qu’il y a une tendance vers un accompagnement par plusieurs professeur·e·s (aux EPF à l’UZH).
Dans le domaine des EPF, les plus grand défis auxquels il fera face sont l’ouverture, l’autonomie et un financement public stable: l’ouverture à collaborer avec d’autres hautes écoles, à recruter à l’international et à échanger avec la société et l’économie; l’autonomie de se «protéger» la liberté académique de la bureaucratie et des ordonnances.
Quant à son futur poste, il souhaite renforcer les collaborations entre les institutions et instituts appartenant au domaine des EPF, mais également avec l’Université de Zurich. Il rappelle que le Conseil des EPF « s’est donné pour mission la lutte contre le changement climatique ». Il souhaite également faire avancer la discussion sur la transparence des fonds tiers pour la recherche, une question où l’UZH a une avance sur l’EPFZ.
Son plus grand regret sur son temps à l’Université est qu’il n’a pas suffisamment investi dans la communication interne, notamment à propos du chemin que prend l’Université. En effets, ses collaborateurs·ices auraient aimé en être plus informé·e·s.
16 Jan 2020
Alessandro Pelizzari dirigera la Haute École de travail social et de la santé à Lausanne (EESP) dès le 1er juin 2020. Il quitte ainsi son poste de syndicaliste chez Unia à Genève.
14 Jan 2020
En été 2020, le conseil de l’université de Saint-Gall (HSG) sera élu. La participation de deux professeurs fait débat. Le premier, Pr. Johannes Rüegg-Stürm présidait le Conseil de l’administration de la Banque Raiffeisen Suisse, en tant qu’activité accessoire, quand «l’affaire Vincez» est devenue publique. La presse a relevé que le professeur gagnait – en tant qu’activité accessoire – 548’000 CHF (2017). Cette somme a lancé un débat sur les activités accessoires des professeur-e-s. Depuis, le professeur a démissionné de cette fonction et il a récemment été réélu au conseil de l’université. Il estime que des «organisations complexes – comme la HSG – se situent toujours dans un champ de tensions d’attentes changeantes et de la pratique établie et éprouvée. A l’heure actuelle, la société est caractérisée par une insécurité accrue et la recherche d’orientation. Il n’est pas étonnant qu’après une phase de développement généreux, vienne une phase caractérisée par le désir d’un contrôle central plus fort. Notre institut et moi-même sommes activement impliqués dans la discussion d’un mélange bénéfique des deux pôles.» Le Recteur Thomas Bieger le défend, estimant qu’une telle proximité à la pratique serait «extrêmement éducatif» dans l’enseignement universitaire.
Le deuxième professeur qui fait couler de l’encre est l’avocat Patrick Stach. Dans son activité accessoire il a récemment été condamné par le Tribunal fédéral pour des honoraires excessifs dans un litige successoral. Des politicien-ne-s de plusieurs partis demandent sa démission du conseil de l’alma mata – une procédure qui ne peut pas être initiée par l’université. Certain-e-s estiment que son comportement montre un mauvais exemple aux étudiant-e-s. Son avocat le défend: «La réputation de sainteté n’est pas une condition préalable pour être membre du conseil de l’université»
8 Jan 2020
Le gouvernement du canton de St-Gall avait ordonné en février 2019 une révision de la loi sur l’université, afin de régler la relation entre l’Université de Saint-Gall (HSG) et ses instituts. Une première version du texte de loi rédigée sous la direction du Chef de la Formation, Stefan Kölliker (UDC), est ici présenté. Les principaux changements seraient les suivants :
Le statut juridique de la formation continue (Executive School), qui fait la renommée de l’Université, n’a pas encore été revue.
Le projet doit encore être accepté par les toutes les commissions universitaires, dont le corps intermédiaire, les étudiant·e·s et l’association des Alumni, avant de revenir dans les mains du comité de rédaction. Le changement de loi entrera en vigueur en 2023. Le Parti Socialiste saint-gallois regrette l’exclusion des critères politiques dans le choix des membres du Conseil de l’Université et demande un véritable changement culturel.
22 Nov 2019
Lors d’un deuxième entretien d’embauche à l’Université de Bâle, une candidate s’est trouvée confrontée à plusieurs questions déplacées: «Souhaitez-vous un deuxième enfant? Si vous tomberiez enceinte, pendant combien de temps serez-vous en congé de maternité? Est-ce que le poste est convenable par rapport à votre situation familiale ?»
Selon la loi [fédérale] sur l’égalité entre femmes et hommes, ces questions en reviennent à la discrimination sexuelle. Contacté par la journaliste, les dirigeants ont répondu qu’«une relation ouverte et de confiance entre les dirigeants et les collaborateurs est importante pour eux. […] C’est dans le sens d’un travail constructif et planifié, indispensable à la gestion, où tout doit se dérouler sans heurts.» Les questions sur la situation familiale seraient autorisées, mais «il n’est pas obligatoire d’y répondre».
21 Nov 2019
Dans la «fièvre du climat», la Présidente ad intérim du Conseil des EPF, Beth Rasna, a décidé de former un «super-institut» pour l’environnement et la durabilité en fusionnant les instituts Eawag et Wsl. L’auteur de la Weltwoche, Beat Gigy, s’étonne que la courte période intérim a été utilisée pour prendre une décision d’une telle ampleur sans impliquer le futur Président du Conseil, Michael Hengartner. Par ailleurs, il critique le fait que les Présidents des EPF siègent dans le Conseil des EPF qui est censé les surveiller et évaluer. En outre, les trois romands Joel Mesot (EPFZ), Martin Vetterli (EPFL) et Gian-Luca Bona (PSI) seraient mieux informés que les autres membres du Conseil et auraient donc une (trop) grande influence. «Dans la composition et la répartition des compétences d’aujourd’hui, [le] travail de leadership [du Conseil des EPF] n’était pas convaincant. La révision de la loi sur les EPF donne l’occasion de définir plus clairement les responsabilités afin que le nouveau président puisse exercer sérieusement ses fonctions au plus haut niveau de la direction.»
20 Nov 2019
Marie-Laure Salle-Djelic a été nommé première Directrice de l’Institut des hautes études internationales et du développement à Genève. Professeure à Sciences Po Paris, elle dirige l’Ecole du management et de l’innovation et «succédera à Philippe Burrin le 1er septembre 2020. Elle connaît déjà bien l’institut, où elle a passé un an en tant que professeure invitée et chercheure invitée auprès du Centre sur la gouvernance globale. […] Les défis ne manqueront pas. A l’ère de la révolution numérique, Marie-Laure Salles-Djelic devra s’assurer que l’institut sera le plus visible possible sur la scène internationale et dans un milieu académique ultra-compétitif. Avec son profil, elle aura sans doute à coeur d’ancrer davantage encore l’IHEID dans l’innovation.»
4 Nov 2019
Selon une source de la NZZ, l’EPFL aurait demandé une augmentation « massive » des fonds fédéraux (par 30 millions de Francs, ou 5% de son budget. Ceci aiderait à couvrir les coûts de l’école «chroniquement sous-financée». «L’EPFL a besoin d’une remise en état», avance la source.
Une augmentation des ressources pour l’EPFL serait rude pour les petites institutions, mais l’EPFZ «le sentirait à peine». L’EPFL a connu une grande croissance et aurait également créé beaucoup de postes de «Tenure Track», qui sont peu onéreux au début mais qui le deviennent une fois que ces jeunes chercheur-e-s deviennent professeur-e-s ordinaires.
Le Conseil des EPF a été accusé de vouloir fusionner deux instituts fédéraux pour accorder plus d’argent à l’EPFL.
1 Nov 2019
La Commission des plaintes consiste de sept membres, élus par le Conseil des EPF. Pour la fin de l’année, quatre membres désistent, dont seulement un de son propre gré. Le Président sortant de la Commission, Professeur Hansjörg Peter de l’UNIL, estime qu’il s’agit d’une atteinte à l’indépendance des juges, puisque ceux-ci doivent craindre pour leur réélection. Il juge qu’il s’agit d’un effort pour affaiblir la commission. Rodolphe Schlaepfer, un autre membre sortant, estime que la présidence ad intérim du Conseil des EPF était utilisé pour «se débarrasser» de ses membres déplaisants. La commission aurait souvent pris des décisions qui ont déplu les EPF. Elle a par exemple décidé le licenciement d’une professeure, une première dans les 164 de l’existence de l’EPFZ.
Le porte-parole du Conseil des EPF réplique que l’indépendance de l’organe serait plutôt renforcée par un changement régulier de ses membres : «Personne n’a le droit d’être réélu.»
17 Sep 2019
Suite au départ inattendu de Michael Hengartner, Gabrielle Siegert, actuellement Vice-rectrice, deviendra Rectrice de l’Université de Zurich.
Le Conseil de l’Université prépare actuellement la procédure de recrutement d’un-e successeur-e approprié-e qui prendrait idéalement ses fonctions en août 2020.
5 Sep 2019
L’actuel Recteur de l’Université de Zurich et Président de swissuniversities a été nommé Président du Conseil des EPF par le Conseil fédéral. Il prendra sa nouvelle fonction en février 2020.
19 Août 2019
Un poste des plus prestigieux est à pourvoir à Berne, il s’agit de celui de président·e du Conseil des EPF, dont la nomination devrait tomber prochainement. Le·La successeur·e devra veiller sur plus de 25’000 étudiant·e·s entre Lausanne et Zurich.
Sur recommandation du chef du Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) Guy Parmelin, le Conseil fédéral possède la compétence exclusive dans l’élection de la future présidence. Néanmoins, depuis quatre mois, Guy Parmelin a mis en place une commission de sélection pour le poste en question.
Pour Gian-Andri Casutt, Porte-parole du Conseil des EPF, «C’est un poste très particulier, au carrefour de la science et de la politique. Il faut un profil multi-facettes, quelqu’un qui connaisse la politique de la science.»
4 Juil 2019
Au sein de la HES-SO existe un organe de pilotage stratégique nommé le Comité gouvernemental. Ce dernier a pour mission de définir les orientations stratégiques et le cadre financier de l’institution. De plus, il veille à ce que les formations données répondent aux besoins du monde professionnel et fixe aussi le montant de la taxe d’étude et définit les règles d’admission.
Voici la composition du Comité gouvernemental depuis le 1er juillet 2019 :