À la suite des problèmes survenus à la Haute école pédagogique de Schaffhouse (PHSH), des membres du parlement cantonal estiment qu’il faut la garder à l’œil. Les réformes lancées par la nouvelle direction en 2021 avaient en effet déplu aux enseignant∙es et aux étudiant∙es, qui s’en étaient plaint∙es dans une lettre adressée à la direction au début de cette année. Au mois de juin, «une enquête externe a confirmé le mécontentement massif à la PHSH.»
Les parlementaires sont préoccupé∙es par le sort de la haute école. «Jusqu’à présent, on a réagi trop lentement et trop timidement» déclare Jannik Schraff (PVL), qui avait déjà signalé les dysfonctionnements de la PHSH. «À notre connaissance, la situation ne s’est pas encore améliorée de manière significative pour les étudiants». Irene Gruhler Heinzer (PS) pense elle aussi que «des mesures auraient dû être prises plus tôt», car «les insatisfactions sont connues depuis longtemps».
Daniel Preisig (UDC) quant à lui est réticent face à une des suggestions de la gauche, à savoir qu’un∙e étudiant∙e puisse obtenir une voix dans le conseil de l’université, afin qu’elles et ils puissent se faire entendre. La PHSH va donc rester encore un moment sous la loupe des politicien∙nes.
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