Selon André Vanoncini, Professeur titulaire en français à l’Université de Bâle et membre du groupe pour une meilleure formation des enseignant·e·s à l’école secondaire (GBS), estime que dans la suite de la «tertiairisation», les hautes écoles pédagogiques ont non seulement amélioré massivement, académisé et renchérit leur personnel, mais ont également poussé et administré tout projet de réforme. Or, la tâche première, la formation d’enseignant·e·s aux aptitudes pratiques, elles l’ont négligé et l’ont géré sur la base d’une concurrence avec l’université pédagogique de type théorique. Le savoir issu d’une branche et l’expérience dans l’enseignement ont été ressentis comme des annexes ennuyeuses. Par ailleurs, la Professeure de l’EPFZ, Elsabeth Stern demande que la formation des enseignant·e·s à tous les niveaux (y compris primaire) soit prise en charge par les universités: «Selon moi, tous/toutes les enseignant·e·s devraient avoir fréquenté l’université plutôt que la haute école pédagogique.
12 Déc 2017