10 Juin 2024
Thème: politique – Vaud
30 Avr 2024
Le Conseil d’Etat vaudois épinglé
«Après un an de pouvoir d’un Conseil d’Etat dont la composition a subi un changement de majorité de la gauche vers la droite, les critiques exprimées au sein du rapport 2023 de la Commission de gestion (Coges) du Grand Conseil ne manquent pas. […] Au sein de cette nouvelle mouture de cent pages élaborée par quinze élu·es, «la gestion du personnel et les problématiques de ressources humaines (RH) reviennent très régulièrement», a synthétisé la présidente de la Coges, Monique Ryf. Les différentes crises qui ont touché les Hautes Ecoles de pédagogie et de musique du canton, tout comme l’Ecole romande d’arts et communication ont «forcément un impact sur les collaborateurs», regrette la socialiste. Malgré les différences entre les cas, un point commun: «Les problèmes émergent le plus souvent des directions», a précisé la vice-présidente de la Coges, Nathalie Jaccard. Des situations dont «la Direction générale de l’enseignement supérieur s’est directement saisie», relate l’écologiste».
26 Mar 2024
Les comptes du canton de Vaud dans le rouge, une première en 20 ans
Pour la première fois depuis 2004, les comptes du canton de Vaud sont dans le rouge et affichent un déficit opérationnel de 39 millions en 2023. […] Le Canton précise que parmi les objets réalisés ou en cours de réalisation figurent notamment les bâtiments destinés à l’enseignement postobligatoire, supérieur et UNIL, le CHUV, les routes et les transports publics. […] Confronté à des charges qui explosent, le Conseil d’Etat annonce un plan d’action pour freiner leur progression.
11 Mar 2024
Après l’Éracom, l’EPCL serait en crise
«Une nouvelle école professionnelle vaudoise est sous le feu de critiques internes. Après l’École romande d’arts et de communication (Éracom), fin 2023, c’est l’École professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL) qui fait l’objet d’une fronde de la part d’une partie du corps enseignant, appuyé par le syndicat SVMEP-SUD. […] Du côté syndical, une question se pose: n’y a-t-il pas un problème «systémique» qui toucherait les institutions coiffées par la Direction générale de l’enseignement postobligatoire (DGEP)? Lionel Eperon, directeur général de la DGEP, écarte cette hypothèse: […] Il s’agirait plutôt de crises transitoires». (24 heures, 09.03.2024)
- conditions de travail
- direction des hautes écoles
- enseignement – compétences
- politique – Vaud
- enseignement – méthodes et outils
30 Jan 2024
État de Vaud : La solution à la pénurie des professionnel·les de la santé passe par la formation
La Confédération a demandé aux cantons de présenter un plan en réponse à l’initiative «Pour des soins infirmier forts» que la population suisse a acceptée en 2021. Le 29 janvier 2024 l’État de Vaud a présenté ses mesures, résultat de la collaboration du Département de l’enseignement et la formation professionnelle (DEF) et du Département de la santé et de l’action sociale (DSAS), ensemble aux partenaires du terrain. Un des axes principaux sera la formation: «chaque école devrait former environ 20% de professionnels en plus, grâce à l’aide d’InvestPro», affirme le Chef du DEF, Frédéric Borloz, dans Le Courrier. «Parmi les institutions qui devront former jusqu’à 20% d’étudiants supplémentaires, il y a l’Institut et la Haute École de la santé La Source. Son directeur, Stéphane Cosandey, est confiant «Nous avons les infrastructures et les ressources humaines nécessaires. Les professionnels formés au niveau master et doctorat peuvent aujourd’hui assurer un haut niveau de formation, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans».» (24 heures)
En plus, pour pallier aux cas d’abandons ou d’échecs, le soutien aux étudiant·es qui sont en difficulté financière «va passer de 400 francs à 1200 francs par mois» (Le Courrier). Frédéric Borloz explique au Temps que, «[p]uisque nous investissons dans leur formation, nous devons veiller à limiter les abandons d’étudiants au cours de leurs études – en renforçant les bourses de ceux qui en ont besoin – et nous réfléchissons à un moyen de les fidéliser une fois qu’ils sont diplômés». En effet un des problèmes qui sera encore abordé est l’exode des jeunes diplômés: «C’est difficilement réalisable légalement, mais nous cherchons une solution pour proposer une clause leur demandant de travailler dans le canton quelques années durant. D’autres cantons y réfléchissent également.», dit Frédéric Borloz.
Ces mesures requièrent un investissement de 90 millions de francs entre 2024 et 2027 et doivent encore être approuvées par le Grand Conseil.
- formation continue
- enseignement – métiers de la santé
- conditions de travail
- politique – Suisse
- politique – Vaud
- collaboration hautes écoles – politique
22 Jan 2024
Nouvelle hausse de coûts de l’extension de l’Unithèque (BCU)
«Les coûts de l’extension de l’Unithèque, sur le campus universitaire lausannois, ne cessent de grimper». En effet, 2,15 millions de francs en plus avaient été octroyés et autorisés par le Conseil d’Etat afin de «viser l’autonomie énergétique et répondre aux besoins des utilisateurs» […]. [L]e 15 janvier 2024, le Conseil d’Etat a adopté une troisième demande de dépenses supplémentaires de 10,7 millions de francs. Elle vise à s’adapter à «l’évolution des normes contraignantes de construction et d’exploitation depuis l’adoption du crédit d’ouvrage en 2019» […]. Ce crédit doit encore être validé par la Commission des finances du Parlement. Il vise aussi à poursuivre les travaux de rénovation des cuisines de l’Unithèque, et ceci dès l’été 2024.» (rts.ch)
- financement public
- politique – Vaud
- profil – universités
- durabilité des universités
- construction et gestion de campus
18 Jan 2024
«Le recteur Herman répond aux députés»
«Divisé sur la procédure à suivre, le Grand Conseil a réexpédié, mardi, le plan stratégique 2022-2027 de l’Université de Lausanne (UNIL) à la Commission de la formation, par seulement 72 voix contre 68. À cause de ce couac, la PLR Florence Bettschart-Narbel patientera encore avant de défendre ses amendements visant à y ajouter la question de l’intelligence artificielle (IA). Frédéric Herman, recteur de l’UNIL, répond aux critiques: «Nous présentons une stratégie pour la transition numérique, qui comprend l’IA. En
outre, il y a eu de multiples recrutements de spécialistes de l’IA […]. Il faut savoir aussi qu’une task force a été créée pour réfléchir à l’avenir de l’enseignement et de la recherche, en rapport avec l’IA. L’UNIL doit se positionner sur l’impact sociétal de l’IA.»
17 Jan 2024
Le plan stratégique de l’UNIL pour les années 2022-2027 a été renvoyé en commission
«Le débat sur l’Université n’aurait dû être qu’une formalité», juge la journaliste des 24 heures. «En séance de commission en juin dernier, aucun député n’avait demandé de changement. Pourtant, le rapport ne fait pas l’unanimité», notamment parce que le l’intelligence artificielle (IA) n’y est pas mentionnée. En raison d’une mécompréhension concernant le dépôt d’amendements, le débat retourne en commission.
1 Déc 2023
La Clinique de La Source va déménager à Beaulieu
«On connaissait le plan de la Ville de Lausanne pour Beaulieu: faire de ce site en transition «post-Comptoir suisse» un pôle économique d’envergure, autour des thématiques de la santé, du sport et de la nutrition. Une annonce faite il y a quelques jours rend un poil plus concrète cette grande ambition: la Fondation La Source va déménager à Beaulieu non seulement l’intégralité de sa Haute École de soins, qui y loue déjà une partie du palais, mais aussi – et cela est nouveau – toute sa clinique.»
10 Oct 2023
Le canton de Vaud examine la pénurie dans le secteur du numérique
Le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) et le Département de l’économie, de l’innovation, de l’emploi et du patrimoine (DEIEP) «ont mandaté une étude, réalisée par le bureau Alp ICT» afin de «mieux cerner les contours de [la] pénurie [dans le secteur du numérique]». (24h)
Résultat: «Le canton de Vaud offre assez de bons cursus dans les domaines digitaux et numériques, mais trop peu de jeunes s’y intéressent». Le Chef du DEF, Frédéric Borloz, et la Cheffe du DEIEP, Isabelle Moret, se sont rendu·es à la Haute Ecole d’ingénierie et de gestion (HEIG-VD) pour «décliner leur analyse des besoins de l’économie vaudoise et l’adéquation des cursus de formation […]».
Selon Madame Moret, le nombre de personnes formées n’est pas suffisant par rapport à la demande des entreprises. Semblablement, Monsieur Borloz affirme que «[l]a pénurie n’est pas qualitative mais quantitative […], il manque du monde, et surtout des femmes, qui ne sont que 19% dans ces formations». Mais tout n’est pas noir: «[il] y a 2000 étudiants dans [le] bâtiment [de la HEIG-VD], dont deux tiers en ingénierie et 200 nouveaux cette année venus étudier le numérique», ajoute Monsieur Borloz. (Le Courrier)
Madame Moret affirme que le canton devra en tout cas poursuivre «une veille active, afin d’anticiper les besoins futurs du marché et d’adapter l’offre de formation en faisant en sorte de collaborer avec les professionnels, les acteurs de la formation et ceux de la promotion économique». (24h)
- employabilité des diplômé·e·s
- politique – Suisse
- politique – Vaud
- collaboration hautes écoles – politique
3 Oct 2023
«Profs semi-généralistes: moins payés, plus de cours»
Les professeur·es semi-généralistes c’est «une catégorie hybride de profs dont le cursus de quatre ans à la HEP n’a existé que dix ans, entre 2001 et 2011 – la dernière volée ayant commencé ses études en 2007». Aujourd’hui les semi-généralistes sont encore 367 à exercer et témoignent être «coincés dans ce statut». En effet, «[c]es derniers sont moins bien payés que leurs collègues titulaires d’un master [et] ont trois périodes d’enseignement de plus à leur horaire pour un plein temps». Ces différences n’étant pas nouvelles, «[e]ntre 2011 et 2014, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) avait en effet proposé à ceux qui le souhaitaient d’obtenir ces fameux crédits manquants en suivant une formation complémentaire à l’Université de Lausanne», opportunité saisie par soixante enseignant·es, afin de changer de catégorie salariale. Gregory Durand, Président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), affirme néanmoins que beaucoup de semi-généralistes «n’étaient pas en mesure d’accéder à cette passerelle».
Les tensions augmentent puisqu’une nouvelle filière vient de débuter à la HEP. «Laquelle, s’étalant sur cinq ans, formera des profs qui seront, dès 2028, engagés aux conditions salariales des maîtres «masterisés» […]. Les syndicats d’enseignants interpellent le Département de la formation (DEF) et la Haute École pédagogique (HEP), relayant la grogne des maîtres semi-généralistes […], [et] demandant l’ouverture de négociations en faveur des semi-généralistes […]. Des discussions vont en effet débuter ce mois entre les parties concernées».
- formation continue
- formation – enseignant·e·s
- employabilité des diplômé·e·s
- collaboration entre hautes écoles
- politique – Vaud
- enseignement – méthodes et outils
- collaboration hautes écoles – politique
26 Sep 2023
«Le Canton de Vaud présente un budget sur le fil»
Le projet de budget 2024 du Canon de Vaud a été présenté ce lundi. «Dans le détail, le millésime 2024 affiche un déficit de fonctionnement de 249 millions (−230 millions en 2023).» La part prévue à l’enseignement et à la formation a un peu diminué : pour 100 CHF dépensés par l’Etat de Vaud, 28,66 CHF iront à l’enseignement, contre 29,16 CHF en 2023. (24 Heures)
«La grande argentière Valérie Dittli a voulu un deuxième budget de législature «dans la continuité du précédent de par son soutien au pouvoir d’achat malgré le contexte inflationniste», a-t-elle résumé. En assumant une «croissance élevée des charges» (+4,9%, soit 547 millions, par rapport au budget 2023), qui atteindront 11,6 milliards. Notamment car l’évolution et le vieillissement démographiques impliquent des montants supplémentaires pour le Département de l’éducation et de la formation professionnelle (+98 mio), l’action sociale (+89 mio) ou encore la santé (+135 mio).» (Le Courrier)
6 Sep 2023
Vaud va déposer une initiative cantonale pour la réintégration de la Suisse à Horizon Europe
«Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi à l’unanimité en deuxième débat de transmettre une initiative cantonale à l’Assemblée fédérale […] [qui] l’invite à entreprendre dans les meilleurs délais toutes les démarches en faveur de la réintégration de la Suisse au programme de recherche de l’Union européenne, Horizon Europe». Le Grand Conseil estime insuffisantes les compensations financières transitoires octroyées par le Conseil fédéral pour soutenir la recherche et craint que «la Suisse, en tant que pôle de recherche et d’innovation, perde en attrait et sa position de leader sur le long terme […]. D’autres cantons ont d’ailleurs fait la même démarche (Genève, Bâle-Campagne et Bâle-Ville, une autre initiative étant en préparation dans le canton de Fribourg), ce qui peut renforcer le poids de l’initiative auprès de parlementaires fédéraux».
Cette initiative s’inscrit aussi dans la volonté de «donner un signal fort aux universités et hautes écoles qui, dès l’exclusion de la Suisse du programme Horizon Europe au printemps 2021, se sont immédiatement mobilisées pour dénoncer cette décision» (Le Temps ). Le Conseiller d’Etat et Chef du Département de l’enseignement, Frédéric Borloz, affirme qu’««[ils voient] les répercussions négatives croissantes» de ne plus faire partie d’Horizon Europe» (Le Courrier).
- recherche – qualité
- financement public
- politique – Suisse
- politique – Vaud
- Horizon Europe (anciennement FP9)
- politique – Europe
1 Sep 2023
Un nouveau directeur pour le CHUV
Emmanuel Bourquin a été nommé nouveau directeur administratif et financier du Centre hospitalier universitaire vaudois par le Conseil d’Etat. Actuellement membre de la direction de l’hôpital et chef des finances de la Ville de Lausanne, «il entrera en fonction au premier trimestre 2024.»
30 Août 2023
Vaud: pas de débats électoraux à l’école
Le chef du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, Frédéric Borloz, a pris la décision d’interdire les débats politiques dix semaines avant les élections dans les lieux de formations sur le sol vaudois. Cette interdiction ne s’applique qu’aux élections, pas aux votations. M. Borloz explique que «[l]es débats dans les écoles sont importants pour former les jeunes à la citoyenneté, mais ils ne peuvent pas être organisés «n’importe quand».» Ainsi, les débats politiques restent possibles «avant la période de dix semaines précédant une élection, ou après cette élection». M. Borloz ajoute «qu’une directive allait être envoyée dans les lieux de formation vaudois». (Le Courrier)
Le socialiste Romain Pilloud explique qu’au début de l’été une lettre a été remise à M. Borloz demandant «si le département pouvait encourager les établissements à organiser les débats pour inviter les candidats de tous les partis». M. Pilloud explique qu’un «non» était attendu, mais il affirme que cette «interdiction formelle» est «hallucinante». Néanmoins, Frédéric Borloz justifie sa décision en s’appuyant sur la loi sur l’enseignement obligatoire «qui impose la neutralité de l’enseignement et donc de tel débat. L’interdiction vaut aussi pour le secteur post-obligatoire».
Florence Bettschart-Narbel (PLR) salue la décision de M. Borloz et explique que les candidat·es qui participent aux débats politiques organisés en période électorale ont le but de convaincre le public à voter pour eux, ce qui se traduit par l’école comme lieu de «propagande» et non comme lieu neutre. La neutralité est, selon elle, mise en danger du moment où «il n’y a pas tous les candidats» qui participent aux débats à l’école.
Et en dehors du canton de Vaud ? «Dans la plupart des cantons romands les lieux de formation accueillent des débats politiques, mais à différentes conditions : à Neuchâtel, le canton ne s’en mêle pas. Les écoles se chargent des organisations à condition que l’équilibre politique soit garanti. En Valais, un lycée-collège a accueilli récemment un tel débat. À Fribourg aussi, c’est possible, et même encouragé pour intéresser les jeunes à la vie politique. Et cela aussi en période électorale. Ces rencontres sont organisées par les directions des écoles ou les enseignants, mais pas par les partis politiques. À Genève, c’est plus strict. C’est «oui» aux débats organisés par des partis ou des enseignants avant les votations, mais «non» avant une échéance électorale». (Forum)
30 Août 2023
La Ligue vaudoise est contre le gymnase en 4 ans et saisit le Tribunal fédéral
Le Conseil fédéral a fixé, dans une ordonnance, la durée de la formation gymnasiale à 4 ans minimum. La Ligue vaudoise écrit dans un communiqué que «[s]ur la forme, la décision de la Confédération outrepasse ses compétences. Si le Conseil fédéral envisage d’intervenir dans la sphère de compétence des cantons, il doit s’appuyer sur une base légale formelle, soumise au référendum facultatif». (24 heures)
En outre, la Ligue vaudoise estime que rallonger la durée de la formation au gymnase d’une année pour les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura est «inutile, inopportun et coûteux». Pour ces raisons, la Ligue vaudoise «a déposé hier un recours au Tribunal fédéral (TF) contre le gymnase en quatre ans». (Le Temps)
23 Août 2023
«Réflexion sur le gymnase vaudois en quatre ans»
Dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura, le gymnase passera de trois à quatre ans et Alain Moix, Enseignant au secondaire I, donne son avis sur ce changement. Il explique que «[l]a nouvelle première année consisterait en une mise à niveau permettant de poursuivre sans redoublement les trois années suivantes […], [et que] [c]ela devrait même entraîner une amélioration du niveau final des étudiants en voie maturité avec une conséquence positive sur le taux de réussite de la première année du bachelor».
- politique – Suisse
- niveau de la maturité fédérale
- politique – Vaud
- accès au gymnase
- enseignement – méthodes et outils
- durée des études
- politique – Neuchâtel
- accès aux études
24 Juil 2023
Vaud – Suites de la limitation du nombre de spécialistes en neurochirurgie
L’arrêté du Conseil d’Etat vaudois, entré en vigueur le 1er juillet de cette année afin de limiter le nombre de spécialistes en neurochirurgie, a été suspendu par la Cour constitutionnelle vaudoise. L’association faîtière des cliniques privées Vaud Cliniques est à l’origine du recours et estime que «le Conseil d’Etat doit proposer une loi pour [enclencher cette limitation]».
6 Juil 2023
Canton de Vaud – Recours contre la limitation du nombre de médecins
Vaud Cliniques, l’association faîtière des cliniques privées, fait recours auprès de la Cour constitutionnelle. Depuis juillet, le Conseil d’Etat vaudois a décidé d’appliquer une limitation pour les neurochirurgien∙nes pratiquant dans le canton, ce que l’association considère comme une «atteinte particulièrement grave à la liberté économique du corps médical».
Le Secrétaire général de Vaud Cliniques, Jérôme Simon-Vermot, craint les suites d’une telle décision. «On touche à une spécialité, puis à une autre, puis à une autre. Cela pose entre autres un problème fondamental pour les étudiant∙es en médecine» déclare-t-il au 24 Heures.
17 Août 2022
Conférence de presse de Frédéric Borloz
Avec la rentrée scolaire ayant lieu lieu le 22.08. dans le canton de Vaud, le nouveau Conseiller d’État Frédéric Borloz (PLR) en charge de l’enseignement et de la formation professionnelle a tenu sa première conférence de presse. Lors de son discours, il a mis l’accent sur l’apprentissage et la formation duale.
Interrogé sur la mise à l’écart de la Suisse du programme Horizon Europe de l’Union européenne (UE), il affirme qu’il va entreprendre «toutes les démarches possibles pour favoriser la recherche». Il juge «déplorable» ce qui s’est passé, mettant en péril des réseaux scientifiques qui sont «d’une valeur inestimable. C’est dommageable pour tout le monde».