«Originaires du Cameroun ou de Côte d’Ivoire, des étudiants ayant fui l’Ukraine ont pu reprendre leur cursus universitaire.»
22 Sep 2022
22 Sep 2022
«Originaires du Cameroun ou de Côte d’Ivoire, des étudiants ayant fui l’Ukraine ont pu reprendre leur cursus universitaire.»
8 Juin 2022
En quelques mois, l’Institut de langue et civilisation française de l’Université de Neuchâtel aura dispensé des cours de français à plus de 130 réfugiées ukrainiennes (et quelques hommes), y compris les participants aux habituels cours d’été qui viennent de débuter.
Par ailleurs, l’Université de Neuchâtel a reçu une douzaine de demandes d’inscription pour la rentrée en septembre.
31 Mai 2022
En avril, des centaines d’étudiantes ukrainiennes ont déposé leur candidature pour une place d’études à l’Université de Bâle. S’agissant d’étudiantes invitées («Gaststudierende»), l’admission est limitée à trois semestres et elles ne sont pas autorisées à obtenir des diplômes universitaires de l’Université de Bâle.
Malgré un afflux initial de demandes, seules deux étudiantes ukrainiennes ont été admises. Michel Geering, porte-parole de l’université explique le faible taux d’admission, entre-autres, par le manque de connaissances en allemand. Alors qu’il n’est pas nécessaire d’apporter la preuve de ces connaissances pour être admis, les examens et travaux écrits sont tout de même en allemand, ce qui constitue un obstacle majeur pour la majorité des étudiantes venant d’Ukraine.
De plus, certaines connaissances spécialisées qui sont nécessaires pour étudier en Suisse manquent à de nombreuses étudiantes ukrainiennes. La raison étant qu’en Suisse, la durée de formation pour obtenir la maturité est de deux ans de plus qu’en Ukraine. « Ces deux années de formation manquent à certaines étudiantes et devraient être rattrapées avant qu’elles puissent étudier à l’université », explique Geering. Selon ce dernier, la grande partie des requérantes seraient mieux placées dans une haute école spécialisée qu’à l’université.
9 Mai 2022
«Bien qu’installés en Ukraine depuis des années, de nombreux ressortissants d’États tiers, dont beaucoup d’étudiants, ne disposent pas du passeport au trident jaune. Cette situation d’inégalité les empêche d’avoir l’indispensable permis S. […] Nous avons contacté plusieurs universités suisses. Toutes se disent favorables à accueillir les étudiants qui doivent finir leur cursus», explique Meriam Mastour [juriste et cofondatrice du réseau d’entraide Society Moko]. Mais sans permis S, pour le moment inenvisagé par les autorités fédérales, les bonnes volontés ne pèsent pas lourd.»
3 Mai 2022
«La plupart des étudiants étrangers fuyant la guerre et tentant de se réfugier en Suisse ne répondent ni aux critères d’octroi du statut de protection S ni à ceux de l’asile. La raison? Ils étaient en Ukraine pour des études. Les ressortissants étrangers, dont des étudiants provenant d’Afrique et du Moyen-Orient, ne bénéficient de fait d’aucune solution concrète pour la suite de leur formation. Le risque est qu’ils soient renvoyés dans leur pays d’origine et qu’ils ne puissent plus suivre leur formation. Une tribune a été lancée mercredi en vue de soutenir ces étudiants. Plus de trente enseignants d’universités et de hautes écoles suisses demandent au Conseil fédéral de garantir la suite de leur cursus académique.»
26 Avr 2022
« L’Université de Genève (Unige) se prépare à accueillir à la rentrée 2022 une centaine de futurs étudiants ukrainiens, qui ont fui leur pays en guerre. Ils bénéficieront d’une exception au programme Horizon académique, qui constitue une passerelle de préparation aux études universitaires. En principe, ce dispositif est ouvert aux personnes issues de l’asile, à celles concernées par un regroupement familial ou aux Suisses de retour de l’étranger. Mais pas aux permis S, dont bénéficient actuellement les réfugiés d’Ukraine.[…]Ceux-ci pourront pourtant intégrer le programme Horizon d’ici quelques mois. «
25 Avr 2022
Les hautes écoles suisses accueillent les premiers chercheur·es qui ont fui la guerre en Ukraine. Dans le 19h30, la RTS présente deux chercheuses qui sont arrivées à l’Université de Lausanne et l’EPFL grâce à l’initiative #ScienceforUkraine.
21 Avr 2022
Une vue d’ensemble des mesures entreprises par les universités romandes pour accueillir des étudiant-es et scientifiques de l’Ukraine.
20 Avr 2022
Dès le début de la guerre en Ukraine, le Fonds national suisse (FNS) a mis a disposition un total de 9 millions de francs pour soutenir les scientifique ukrainien-ne-s. Au total, une soixantaine de personnes sont accueillies dans une vingtaine d’institutions suisses grâce à une collaboration avec Scholars at Risk Switzerland, et pourront poursuivre leur travail académique pendant un an. Le coût de ces postes s’élève à 6 millions de francs suisses. Un autre montant de 3 millions de francs a été consacré principalement au soutien d’une quarantaine de chercheur-es ukrainien-ne-s dans le cadre de projets déjà financés par le FNS.
Dû à la forte demande, le budget est déjà épuisé. Les universités suisses ont cependant toujours la possibilité d’engager des chercheur-es ukrainien-ne-s dans des projets FNS dont les bourses ont déjà été approuvées.
14 Avr 2022
L’École polytechnique de Lausanne (EPFL) met en place un système d’accès facilité pour les étudiant·es et chercheur·es ukrainien·ne·s qui ont fui la guerre. «Nous offrons plusieurs options aux étudiants ukrainiens. La première concerne les étudiants universitaires ukrainiens qui ont fui leur pays. Ils peuvent s’inscrire comme auditeurs, sans frais, pour obtenir des crédits ECTS. Gratuitement, ils pourront profiter de tout l’environnement de l’école, des cours de langue ou encore de sport», détaille Kathryn Hess, vice-présidente associée pour les affaires estudiantines à l’EPFL et présidente de la Commission opérationnelle Solidarité Ukraine de l’école.
11 Avr 2022
Pour aider les étudiant·e·s et scientifiques qui ont fui la guerre en Ukraine, la Suisse propose des emplois temporaires. Rendu possible grâce à l’initiative Science for Ukraine, plus de 50 scientifiques ukrainien·ne·s ont obtenu un tel poste ou sont sur le point de le faire. De plus, le Fonds national suisse (FNS) a déjà débloqué neuf millions de francs pour soutenir les chercheur·euse·s touché·e·s par la guerre . La NZZ am Sonntag dresse deux portraits de chercheur·es ukrainien·nes qui ont obtenu un emploi temporaire à l’EPFL.
Concernant les ressortissant·es russes, la réponse est plus difficile. Suite à une lettre de soutien à l’armée et à Poutine publiée début mars par l’association faitière des recteurs d’université russes, des sanctions internationales contre les instituts de recherche russes qui se sont prononcés en faveur de la guerre ont été érigées. Plusieurs chercheur·es ukrainien·nes ont en outre exigé que les revues scientifiques n’acceptent plus d’articles rédigés par des Russes.
Yves Flückiger, recteur de l’Université de Genève et président de swissuniversities, s’oppose à cette dernière demande. «Nous devons faire la distinction entre les institutions et les personnes.» Selon lui, la communauté académique peut jouer un rôle de pacificateur sur la scène mondiale.
5 Avr 2022
Selon Science Business, Mariya Gabriel, commissaire européenne chargée de la recherche et de l’innovation, va annoncer l’octroi d’une aide directe de 25 millions d’euros sous forme de subventions Marie Skłodowska-Curie (MSCA), qui sera gérée par un consortium de dix organismes de recherche, universités et ONG, afin d’aider les chercheurs ukrainiens. Alors que la guerre fait rage et que le gouvernement ukrainien fait état de crimes de guerre dans les territoires précédemment occupés par les forces russes, la Commission européenne s’attend à ce que la demande d’aide augmente dans les mois à venir.
4 Avr 2022
Les étudiants ukrainiens en médecine au bénéfice d’un permis S ne peuvent pas continuer leurs études en Suisse pour l’instant, a appris la RTS. Le nombre de places de formation, prédéfini au niveau fédéral, laisse très peu de souplesse aux facultés.
28 Mar 2022
«Les réfugiés sans passeport ukrainien ne reçoivent pas automatiquement le statut de protection spécial S. Témoignages de deux étudiants au sort incertain.»
23 Mar 2022
La Commission européenne a lancé une plateforme qui rassemble des informations et des services d’aide destinés aux chercheur-es ukrainien-nes qui fuient l’invasion du pays par la Russie. L’action coordonnée de l’Union européenne (UE) vise à aider les scientifiques touché-es à trouver un logement et des possibilités d’emploi, à faciliter la reconnaissance de leurs diplômes et à offrir d’autres services. La plateforme ERA4Ukraine est lancée sur le réseau EURAXESS existant, qui soutient les chercheur-es en connectant plus de 600 centres et 43 portails nationaux dans les États membres de l’UE et les pays associés à Horizon Europe.
21 Mar 2022
L’Université de Bâle compte accueillir à terme environ 200 étudiant-e-s réfugié-e-s de l’Ukraine. Au cours du semestre de printemps déjà entamé, ces personnes auront dans un premier temps le statut d’auditeur-rice.
Le rectorat a décidé de leur accorder à partir du semestre d’automne le statut d’invité-e, avec lequel ils-elles pourront étudier ou faire des recherches et gagner des points d’accréditation.
L’offre est limitée aux personnes avec le permis S qui sont immatriculées dans une université ukrainienne. Ces réfugié-e-s pourront seulement s’inscrire aux cours qui correspondent aux études antérieures. Et pour un doctorat invité, la confirmation d’un premier directeur de thèse est également nécessaire.
17 Mar 2022
En se basant sur le nombre (forcément approximatif à ce stade) de réfugié-es attendu-es en Suisse, l’Université de Genève attend plusieurs dizaines, voire plus d’une centaine de demandes d’immatriculation de la part d’universitaires touchées par le conflit en Ukraine.
14 Mar 2022
Les sanctions de l’Occident envers Poutine touchent également les étudiant-e-s russes en Suisse. Depuis que la Russie s’est distancée des systèmes de paiement occidentaux, il est devenu impossible pour ces étudiant-e-s d’accéder à leurs économies russes ni de recevoir de l’argent de leur famille.
Comme de nombreuses institutions universitaires, l’Université de Zurich (UZH) a mis en place des structures d’aide pour les étudiant-e-s ukrainien-ne-s. Les étudiant-e-s peuvent désormais être transférés sans formalités à l’université, les taxes d’études leur sont dispensés et ils et elles peuvent obtenir des bourses. En revanche, une telle aide n’existe pas pour leurs homologues russes inscrit-e-s à l’UZH. Leur soutien se limite à deux offres, qui sont aussi ouvertes à tous les autres membres de l’université, notamment le conseil psychologique pour surmonter les événements traumatisants et une offre de crédit de transition sans intérêt.
Par ailleurs, l’Université de Zurich fait partie du programme Scholars at Risk, qui offre une place aux chercheur-euse-s menacé-e-s dans leur pays. Mais les dissident-e-s russes ne peuvent pas simplement entrer en Suisse dans le cadre de Scholars at Risk. Le service de presse de l’université précise que cela se limite aux personnes qui ont un statut officiel de réfugié-e.
14 Mar 2022
Le ministre de l’enseignement supérieur, Simon Harris, a révélé que les étudiant-e-s ukrainien-ne-s seront taxé-e-s comme des européen-ne-s de l’UE. Dans une déclaration publiée sur Twitter, M. Harris a également indiqué qu’ils et elles auront accès à des bourses d’études et à un soutien, notamment à des cours d’anglais pour ceux qui en ont besoin. Il a ajouté que le gouvernement irlandais travaillerait avec les universités pour s’assurer que les étudiant-e-s irlandais-es en Ukraine et les étudiant-e-s ukrainien-ne-s venant en Irlande puissent poursuivre leurs études.
14 Mar 2022
Le Canada, qui compte l’une des plus grandes communautés ukrainiennes de l’Ouest, a rejoint la liste croissante des pays qui gèlent les liens de recherche avec la Russie, et a annoncé la création d’un fonds spécial pour soutenir les étudiants ukrainiens en recherche.