Les Eglises dites historiques en Suisse se mobilisent pour introduire une branche « Religions » obligatoire au gymnase. Elles l’ont fait savoir lundi 26 septembre par communiqué de presse.
27 Sep 2022
27 Sep 2022
Les Eglises dites historiques en Suisse se mobilisent pour introduire une branche « Religions » obligatoire au gymnase. Elles l’ont fait savoir lundi 26 septembre par communiqué de presse.
22 Juin 2022
Dans un article d’opinion parue dans le Temps, l’association musulmane des étudiants de Genève contestent les propos tenues par la journaliste Marie-Hélène Miauton du 27 mai 2022 dans le même quotidien.
7 Juin 2022
Anne Emery-Torracinta, Conseillère d’État genevoise en charge du Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse, commente les revendications d’un groupe d’étudiant-es qui souhaitent avoir un lieu pour faire de la prière musulmane, mais aussi aux conférences interrompues récemment par des manifestant-e empêchant la prise de parole prévue des intervenant-es.
«Quelle place doivent prendre à l’université les revendications politiques ou idéologiques, et jusqu’où les conflits inhérents à la vie sociale doivent-ils être autorisés à y pénétrer? […] «l’université a pour vocation essentielle les progrès du savoir au moyen de la rationalité critique. L’université n’est donc ni un lieu de croyance, ni un forum d’affirmation identitaire, ni une arène de gladiateurs.»
17 Mai 2022
Dans un interview avec le Temps, le recteur de l’Université de Genève (UNIGE) Yves Flückiger se prononce sur les controverses qui agitent actuellement l’Alma mater. Concernant la revendication des étudiant-es musulman-es pour un lieu de prière, il répond qu’aucune dérogation de la loi sur la laïcité ne sera admise. Seul un lieu de méditation peut être imaginé, mais qui exclurait toujours la pratique religieuse de la prière.
Pour lui, cette revendication s’apparente avant tout à une action politique. «On peut imaginer que ces étudiants, ou les personnes qui parlent en leur nom, cherchent le conflit, ou du moins qu’ils souhaitent un durcissement pour pousser l’institution à réagir», dit il par rapport à une pétition demandant l’ouverture d’une salle de méditation, signée par trois mille personnes.
Alors que les mouvements militants ont toujours été présents à l’université, il avance que «aujourd’hui, il y a davantage de porosité, amplifiée par les réseaux sociaux, ce qui fait gonfler revendications et polémiques. Beaucoup d’entre elles nous viennent directement des campus anglo-saxons. Les reporter ici, dans d’autres contextes, revient à ne pas tenir compte d’une réalité qui est différente. Je trouve cela dommageable. Je note aussi une autre différence: les mouvements de l’époque avaient lieu sans interdire la parole.»
Sur twitter l’assistante doctorante à l’UNIGE Laure Piguet a réagi sur cet article.
16 Mai 2022
Dans un article d’opinion du Temps, la journaliste Laure Lugnon commente la polémique autour de la revendication des étudiant·e·s musulman·e·s pratiquant·e·s de l’Université de Genève (UNIGE) de disposer d’une salle de méditation pour pouvoir effectuer leurs prières. Depuis des années, ces dernier·ère·s devaient prier dans une cage d’escaliers, car la loi genevoise sur la laïcité ne permet pas l’exercice du culte dans les lieux de l’État, et par conséquent dans les bâtiments de l’UNIGE.
Fortement opposée à cette pratique, la journaliste interprète la revendication comme un combat politique identitaire. Pour elle, l’affaire est claire : «l’université est le lieu du savoir, du questionnement, de l’esprit critique et de la raison, lesquels n’ont que faire des identités et des chapelles. Ces dernières sont de l’ordre de l’intime […]. Vouloir les imposer dans l’espace étatique et public est un acte politique qui commande une réponse politique.».
10 Mai 2022
Démunis d’une salle dans laquelle les musulman-es pratiquant-es de l’Université de Genève pourraient faire leur prières, un étudiant de l’Université de Genève a lancé une pétition pour une salle de méditation, ouverte à toute confession.
Depuis 2018, une salle pour faire des prières leur est refusé, car l’utilisation souhaitée est devenue «illégale»: la loi sur la laïcité de l’État de Genève stipule que toute activité de culte est interdite dans l’espace public.
26 Avr 2022
Faute de local, les étudiant-es musulman-es de l’Université de Genève (UNIGE) sont contraints d’utiliser une cage d’escalier pour prier. La raison est que l’UNIGE n’autorise aucune activité culturelle dans ses bâtiments. Au début de l’année, les tapis de prière, d’habitude laissés dans un coin de cet espace, ont été volés. L’un d’eux a été retrouvé dans une poubelle. A cela s’ajoute qu’une affiche de Charlie Hebdo en lien avec la religion musulmane a récemment été placardée dans la cage d’escalier en question.
Il y a quatre ans, une pétition en ligne demandait la création d’un lieu de recueillement œcuménique. Elle avait recueilli 2000 signatures ainsi que le soutien de la CUAE, la faîtière des associations étudiantes. L’UNIGE n’a pas donné suite en faisant référence à sa «stricte neutralité religieuse, conforme à la loi sur la laïcité de l’Etat et à son règlement d’application». Quant à l’aumônerie, elle ne pourrait être utilisée à cette fin. «Entièrement indépendante de l’université, elle offre aux personnes de toutes religions comme aux athées un accompagnement social, philosophique et spirituel. Ses activités s’inscrivent dans le cadre de la laïcité institutionnelle, elles ne sont pas cultuelles»
20 Mai 2021
A l’occasion du Dies academicus de l’Université de la Suisse italienne (USI), le Gouvernement tessinois a communiqué que la Faculté de Théologie de Lugano (FTL) sera intégrée au sein de l’USI «pour favoriser des synergies».
3 Mai 2021
Deux courriers de lectrices concernant la polémique autour de l’aumônerie de l’Université de Genève (UNIGE) ont été publiés dans la Tribune de Genève.
Dans le premier, Sandra Citi, professeure de biologie cellulaire à l’UNIGE, accuse l’aumônerie de «prosélytisme implicite». Elle fait référence à la loi de laïcité, qui dit que l’État ne reconnaît aucune religion dans sa sphère d’action et les tolère toutes dans la sphère privée. Pour elle, l’existence d’une aumônerie dans l’Université ne se justifie donc pas.
Dans le deuxième courrier, la lectrice Isabelle Valticos-Flahault argumente que la présence de l’aumônerie permet à des jeunes de se «ressourcer spirituellement». «Les étudiants ne sont nullement contraints de s’y rendre et accuser de prosélytisme ce qui n’est en définitive qu’information relève de la pure malhonnêteté intellectuelle. […] Ne glisse-t’on pas aujourd’hui vers un sectarisme inquiétant?»
30 Avr 2021
Deux courriers de lecteurs favorables à la fermeture de l’aumônerie de l’Université de Genève ont été publié par la Tribune de Genève. Celui daté du 30.04, écrit par Thierry Dewier, Président de la Libre Pensée romande, dit notamment: «Ceux qui laissent les aumôneries s’installer dans les universités font le lit de l’extrémisme en donnant de plus en plus de visibilité à la religion n’importe où et n’importe comment.»
La lettre du lecteur Pierre Gauthier, fondateur de «La laïcité, ma liberté», qualifie l’aumônerie d’«illégale». Il se référe à l’article 8 de la loi cantonale sur la laïcité de l’Etat (LLE).
22 Avr 2021
Un article du 19 avril rapporte que la députée PLR Natacha Buffet-Desfayes demande la suppression de l’aumônerie de l’Université de Genève, qu’elle accuse de faire de la «propagande». Le député Sylvain Thévoz [PS, GE] vient à la défense de ce service: «Au sein de cette aumônerie œcuménique, aucune trace de propagande, aucun prosélytisme […] Voir «aumônerie» et tirer, est une forme de «cancel culture» extrême. Cela revient à nier une histoire et un service. Cette députée aimerait-elle aussi effacer les cours de sciences de religion ou de théologie donnés à l’Université parce que le mot «Dieu» y est prononcé? […] À un moment où la situation des étudiant·e·s est extrêmement préoccupante, et leurs souffrances fortes, tirer sur une aumônerie est à la fois ridicule et déplacé.»
21 Avr 2021
L’Université a lancé un nouveau programme académique qui a pour but d’encourager le dialogue entre la théologie et les sciences de l’univers sur des questions existentielles. «Premier de ce genre en Suisse, ce plan de collaboration entre disciplines scientifiques et théologie propose, d’une part, de nouveaux enseignements transversaux aux étudiants sur les origine de la vie, et d’autre part, une série de conférences ouvertes au grand public.» Ghislain Waterlot, responsable académique du programme et doyen de la Faculté de théologie, est interviewé par Le Temps.
19 Avr 2021
«Interpellé par une députée PLR, le Conseil d’État a dû justifier l’existence d’une aumônerie œcuménique au sein de l’UNIGE.»
19 Avr 2021
L’Université de Genève (UNIGE) se dote d’un nouveau programme interdisciplinaire qui vise à créer un dialogue entre théologie, philosophie et cosmologie pour croiser les savoirs sur l’énigme des origines de la vie et le sens de l’être humain dans l’univers. Dans un interview, la Vice-doyenne de la Faculté de théologie, Élisabeth Parmentier présente ce nouveau projet.
23 Juil 2019
Dès le mois d’octobre 2019 à Lausanne, la formation «Communautés religieuses, pluralisme et enjeux de société» sera proposée par la Faculté de théologie et de sciences des religions (FTSR) de l’Université de Lausanne (UNIL). Elle s’axe sur la connaissance des institutions vaudoises et la diversité des traditions religieuses. Néanmoins, certains soucis liés à l’organisation (question de délai, de reconnaissance des acquis ou de la langue) de ce cours subsistent.
Par exemple, le délai d’inscription du côté des évangéliques est court. En effet, d’après Christine Volet, Co-présidente de la Fédération évangélique vaudoise (FEV), «Nous avons été prévenus de la mise sur pied de cette formation au mois de juin. Elle est déjà prête, les dates des cours sont fixées, les enseignants choisis et le délai d’inscription au 27 août est impossible à tenir.»
Par ailleurs, une autre difficulté semble poser problème. Celle-ci concerne la question de la langue. Étant donné que cette formation est francophone, celle-ci oblige les responsables des communautés – évangéliques, musulmanes, anglicanes et catholiques-chrétiennes – à attester de leur maitrise du français.
3 Juil 2019
Dès l’automne 2019, le canton de Vaud disposera d’une nouvelle formation consacrée aux responsables religieux·ses mise sur pied par l’Université de Lausanne (UNIL). Cette offre s’adresse aux représentant·e·s de toutes religions confondues.
L’objectif est d’apporter un soutien à toutes religions ou communautés en voie de reconnaissance dans le canton. Comme le souligne Eric Golaz, Délégué aux affaires religieuses, «Il y a aussi la possibilité pour les églises catholiques d’inscrire des prêtres qui viennent de pays parfois fort lointains, d’Afrique ou de pays de l’Est et qui connaissent très mal notre pays. Il n’est absolument pas question de parler de formation des imams. Ce qui nous intéresse, c’est de faire que les communautés qui demandent à être reconnues soient composées de responsables qui connaissent le canton de Vaud, ses institutions et son paysage religieux.»
20 Mar 2019
Pour la première fois en Suisse, une université – celle de Fribourg – propose un nouveau master «Islam et société» en branche principale, dès le rentrée d’automne 2019. Ce dernier a été conçu par le Centre Suisse Islam et Société (CSIS) au sein de la Faculté des lettres et des sciences humaines, et vise à répondre aux défis sociétaux actuels.
Selon Amin Drizi, Professeur d’études islamiques et directeur du CSIS, « Il s’agit d’une approche académique des questions centrales liées à l’interprétation de la religion musulmane, proposant un espace de compréhension et de débat pour répondre aux défis sociétaux actuels avec les compétences requises. La spécificité de ce programme réside dans l’imbrication de deux domaines, à savoir l’islam et la société, dont nous étudierons les interactions complexes en Europe et plus spécifiquement dans le contexte helvétique. Nous aborderons à la fois les aspects sociologiques, juridiques, théologiques, philosophiques, historico-herméneutiques et pratiques de ces relations.»
9 Jan 2019
La semaine prochaine, la Haute École de travail social (HETS) accueillera un colloque public animé par des étudiant·e·s de l’école, pour lesquel·le·s la compréhension de la laïcité ne permet plus de véhiculer le concept de liberté individuelle. À un mois du scrutin sur la loi sur la laïcité, l’Association suisse vigilance islam dénonce une «nouvelle offensive islamique», estimant que «le but de cette manifestation est de faire accepter que les professionnelles du travail social puissent porter le voile» et craignant que la présence de la directrice ne cautionne ce message.
Joëlle Libois, directrice de la HETS, déclare au contraire : «les travailleurs sociaux doivent être outillés. Il est important de débattre de ces questions peu abordées alors que les professionnel·le·s y sont confrontés tous les jours. Ce colloque fait partie d’un module en communication dans le cadre duquel les étudiants travaillent sur la religion, il n’a rien à voir avec l’islamisme!».
3 Sep 2018
«Le Centre suisse islam et société (CSIS) de l’Université de Fribourg, en coopération avec le canton de Zurich et l’association faîtière des organisations musulmanes zurichoises, lance dès aujourd’hui une formation continue intitulée «Aumônerie et accompagnement dans un contexte interreligieux». Le but de cette formation est de répondre au besoin en aumôniers musulmans dans le canton de Zurich. […] Les futurs aumôniers musulmans effectueront leur stage dans des institutions publiques, telles que des hôpitaux. Le stage est organisé conjointement par les deux Églises régionales [catholique et protestante].»
23 Avr 2018
Boas Erez, Recteur de l’Université de la Suisse italienne (USI), a déclaré, à l’occasion du Dies academicus pour les 25 ans de la Faculté de théologie, qu’«intégrer les études de théologie à notre institution serait un enrichissement pour l’USI». Une négociation serait déjà en cours entre les deux institutions.