L’Université de Neuchâtel a mis en place un master en sciences historiques composé de trois piliers réunissant dans un tronc commun l’archéologie, l’histoire et l’histoire de l’art.
27 Juil 2017
27 Juil 2017
L’Université de Neuchâtel a mis en place un master en sciences historiques composé de trois piliers réunissant dans un tronc commun l’archéologie, l’histoire et l’histoire de l’art.
12 Juil 2017
Les sciences humaines ne produiraient plus de livres destinés à un grand public intéressé par des questionnements philosophiques et sociétaux généraux. Concentrés sur la publication de projets de recherche dans des revues spécialisées et sur l’obtention de moyens tiers pour consolider leur statut et leurs fonds, les chercheur·euse·s seraient engagés dans une compétition interne au monde académique plutôt que dans celle d’éveiller l’intérêt d’un·e lecteur·rice externe.
10 Juil 2017
La Faculté de philosophie de l’Université de Zurich va hausser les exigences pour l’obtention d’un bachelor en sciences humaines. 15 crédits seront désormais dévolus au travail de bachelor, contre 6 à 12 actuellement. Le premier semestre de master sera également plus sélectif.
3 Juil 2017
Patrick Aebischer, ancien président de l’EPFL, estime que la quatrième révolution industrielle contribuera à fournir de nouveaux contenus à analyser pour les sciences humaines, qui ne sont pas condamnées à disparaître sous l’effet de la digitalisation, mais peuvent en être enrichies. Les chercheur·euse·s des sciences humaines digitales pourraient ainsi constituer une importante plus-value pour les employeur·euse·s.
27 Juin 2017
Depuis 2004, le nombre d’étudiants en histoire aurait baissé de 38%, car l’histoire fait alors partie intégrante d’autres domaines. En plus, il y a une certaine concurrence avec les hautes écoles pédagogiques.
1 Juin 2017
L’auteur de ce billet d’opinion revient sur la baisse du nombre d’étudiant·e·s ayant histoire comme branche principale à l’université. En parallèle de l’attrait important des MINT, une décrédibilisation des sciences humaines participe à expliquer cette baisse. Cependant, l’auteur estime que la discipline de l’histoire est nécessaire pour comprendre les enjeux de la société contemporaine à travers ceux du passé, et qu’elle s’inscrit, avec la diversité des thèmes qu’elle brasse, à contre-courant du système de formation actuel construit sur une très forte spécialisation des disciplines. Par ailleurs, une formation continue en histoire à l’Université de Zurich a eu tellement de succès auprès de gens venant de professions très différentes qu’une deuxième filière a dû être ouverte.
20 Mai 2017
Le nombre de personnes étudiant l’histoire comme branche principale dans une université suisse a chuté de 4300 à 2650 depuis 2004. Michael Hengartner, recteur de l’Université de Zurich, observe un « glissement ces dernières années des sciences humaines vers les branches MINT ».
Autre signe révélateur, l’enseignement de l’histoire a disparu avec le Lehrplan 21, le plan d’études introduit dans tous les cantons alémaniques ; la rubrique « espaces, temps et sociétés » le remplace désormais. Mario Andreotti, professeur d’histoire au gymnase dans le canton de St-Gall, estime que certains évènements historiques importants sont connus seulement de manière fragmentaire. Dans certaines écoles, l’histoire n’est plus enseignée chronologiquement mais thématiquement (par exemple sur le thème « guerres et paix » ou « migrations »), ce qui renforce la compréhension profonde, mais alimente l’imprécision et la superficialité des connaissances historiques.
27 Mar 2017
Alors que les universités ont de plus en plus tendance à valoriser les formations orientées vers la pratique et ayant une utilité économique directe, les sciences humaines et sociales sont souvent critiquées pour leur manque de pertinence. Pourtant, outre le fait que les diplômé·e·s de sciences humaines et sociales sont généralement bien intégrés au marché du travail, ces dernières se révèlent nécessaires pour la compréhension et l’analyse en profondeur des phénomènes sociétaux, et d’autant plus à l’ère des « faits alternatifs ».