Dans un débat, la Rectrice de l’Université de Fribourg Astrid Epiney et le Prix Nobel de Physique Didier Queloz soulignent l’importance d’une ré-association Suisse rapide au programme Horizon Europe.
Yohan Ziehli, collaborateur scientifique pour l’UDC à Berne, regrette le «chantage» européen et estime que «le prix pour la paix qu’on pourrait payer est assez couteux»: (13:10). «Aujourd’hui on nous dit que si la Suisse paye 1’300’000’000 d’aides à la cohésion en Europe, peut-être que la table de négociation sera ouverte. Il y a six mois, on nous disait qu’en plus, il fallait accepter la citoyenneté européenne. Il y a un an, nous débattions avec Mme Epiney également ici qui nous disait qu’il fallait dire non à l’initiative «de limitation». Donc on voit que le prix est assez couteux.»
Il aborde également les opportunités créés par cette «situation de difficulté» (13:30), comme celle de s’ouvrir au monde «plutôt que s’enfermer en Europe». Il prend comme exemple l’astronomie, où le parlement suisse négocie actuellement des accords avec l’Afrique du Sud et l’Australie, «ce sont des choses qui sont tout à fait porteuses pour la Suisse». Yohan Ziehli relativise également l’importance d’Horizon pour les partenariats privés-publics: «C’est 6 milliards sur 7 ans qui vont être dépensés dans le cadre d’Horizon, ces 6 milliards doivent être mis en perspective avec les 150 milliards que la Suisse dépensera dans le même temps pour la recherche et l’innovation.»
Yohan Ziehli est par ailleurs content que la Suisse a pu régler depuis 2014 «tous les cas similaires, comme le programme Erasmus. La différence qu’il y a entre la période avant et la période après, c’est qu’on paye moins pour plus d’échanges».