La NZZ am Sonntag a publié un dossier sur l’emprise de la Chine sur la Suisse. Il parle des rachats d’entreprises (e.g. Syngenta), de clubs de football (Grasshopper Club), de l’ingérence politique, mais aussi de l’espionnage dans la recherche.
Le Service de renseignement de la Confédération prévient dans un rapport des dangers de l’espionnage chinois dans les institutions de recherche suisse. Le Professeur Raplph Weber de l’Université de Bâle ajoute: «Des instituts comme le PSI devraient être particulièrement préparé à ce cas de figure». Il a rédigé une analyse du réseau du partie communiste en Suisse. Dans cette analyse, un professeur chinois en physique nucléaire au PSI serait une des personnes clés. «Les acteurs doivent être conscients que les collaborations de recherche fonctionnent différemment avec les régimes autoritaires.»
Selon une loi chinoise de 2017, les étudiant-e-s chinois sont obligés de collaborer, sous demande, avec le service secret. Il y a 993 étudiant-e-s chinois-e-s à l’EPFZ (2019), et 440 à l’Université de Zurich (2021).
L’ambassade chinoise rejette les accusations d’une prise d’influence dans l’université.