Il existerait en Suisse une réserve à l’égard des surdoué·e·s : les bonnes performances intellectuelles à l’école seraient peu reconnues, l’argument selon lequel il faudrait plutôt soutenir les élèves en difficulté scolaire prévalant. Pour Michael Hengartner, Recteur de l’Université de Zurich, « il est évidemment naturel de soutenir les élèves en difficulté scolaire, mais les hauts potentiels ont également besoin et méritent un soutien particulier. » Margrit Stamm, chercheuse en pédagogie, considère qu’il existe une attitude ambiguë vis-à-vis du terme « élite » et que les discussions autour d’un possible soutien pour les surdoué·e·s ont été un tabou en Allemagne et en Suisse jusque dans les années 90.
3 Avr 2017