La députée bâloise Edibe Gölgeli, soutenue par d’autres député.es, avait demandé au Parlement que les personnes de plus de 3o ans puissent entrer à l’Université de Bâle même sans maturité. Cette pratique est déjà établie dans les universités de Berne et de Fribourg : à l’Université de Berne, une procédure pour l’entrée de ces personnes est possible depuis 2013, sauf dans les filières de médecine et de pharmacie. Le nombre de personnes qui y recourent est encore très faible : environ cinq personnes par année sont admises à ces cursus. L’Université de Fribourg permet aux personnes de plus de 30 ans de s’immatriculer depuis les années 80 et accueille chaque année entre 20 et 35 personnes sans maturité qui visent surtout les filières de la littérature, du droit et de la théologie.
La décision de faire entrer bientôt cette pratique à l’Uni de Bâle ou pas est entre les mains de. du Grand Conseil bâlois, qui doit transmettre l’intervention au gouvernement, qui aura la tâche d’élaborer un projet au sujet des universitaires sans maturité.