Le gouvernement québécois a annoncé au début du mois d’octobre que les frais de leurs universités seront doublés pour certain∙es étudiant∙es à partir de l’automne 2024. «Les étudiants anglophones de l’extérieur de la province» verront leurs frais passer de 8’922 $ CA à 17’000 $ CA. «En outre, la province a annoncé que les frais de scolarité pour les étudiants étrangers – à l’exception des pays avec lesquels le Québec a conclu des accords (par exemple, la France et la Belgique) – augmenteront pour atteindre au moins 20 000 $ CA. Elle a également supprimé la limite des frais supplémentaires que les universités peuvent facturer.»
La première raison avancée par le gouvernement est économique. «Cela coûte très cher au gouvernement du Québec et aux contribuables québécois pour des étudiants qui sont venus ici et qui n’y restent pas», a déclaré Pascale Déry, ministre de l’enseignement supérieur du Québec lors de la conférence de presse organisée pour annoncer le changement.» La seconde raison évoquée : dissuader les étudiant∙es anglophones, une «menace pour le «visage français» de Montréal».
Les universités de McGill, Concordia et Bishop risque d’être impactées par cette décision et leurs dirigeants s’en insurgent. «Sébastien Lebel-Grenier, directeur de Bishop, a qualifié de «catastrophique» la perte d’environ un quart des revenus de l’université (payés par les 30 % d’étudiants de l’école qui viennent d’autres provinces).»
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