«Comme les manifestations étudiantes contre la guerre du Vietnam ont favorisé l’élection de Nixon en 1968, celles pro-palestiniennes d’aujourd’hui pourraient profiter à Donald Trump, écrit le politologue Daniel Warner»
3 Mai 2024
3 Mai 2024
«Comme les manifestations étudiantes contre la guerre du Vietnam ont favorisé l’élection de Nixon en 1968, celles pro-palestiniennes d’aujourd’hui pourraient profiter à Donald Trump, écrit le politologue Daniel Warner»
10 Avr 2024
Eduard Kaeser, physicien et docteur en philosophie, aborde la relation entre l’être humain et la technologie. En particulier il se penche sur la question de l’écriture et de sa transformation avec l’émergence de l’outil ChatGPT.
L’auteur explore la question à travers la position qu’avait Platon sur l’écriture: «Platon, on le sait, n’avait pas une grande estime pour la parole écrite. L’écriture ne parle pas en retour […]. L’écriture «ne donne aux élèves […] que l’apparence de la sagesse, pas la vérité elle-même. Ils entendent […] beaucoup de choses sans véritable enseignement et pensent maintenant être devenus très savants, alors qu’ils sont le plus souvent ignorants et en outre difficiles à traiter, parce qu’ils se croient sages au lieu de l’être […]».» Cette critique est élargie aux générateurs de textes tels que ChatGPT, qui fournissent également «l’apparence de la sagesse […] sans véritable enseignement».
Selon l’auteur, «[u]n monde post-littéraire s’ouvre à nous, dans lequel la maîtrise de l’écriture, technique culturelle vénérable, semble perdre de son importance». Ainsi, la position de Platon, selon lequel «le dialogue est la forme d’expression la plus élevée», est réaffirmée et l’auteur indique que «la véritable performance ne réside pas dans l’écriture, mais dans la lecture [et l’interprétation]». L’auteur propose ainsi qu’une des missions de l’éducation soit davantage axée sur l’interprétation des textes plutôt que sur leur production. Selon Monsieur Kaeser, il faut donc repenser la relation avec la technologie et l’écriture dans le contexte actuel de l’éducation, en valorisant les leçons de Platon sur l’importance du dialogue.
5 Mar 2024
«Frédéric Borloz présente ce matin les «défis et opportunités» de l’allongement du cursus gymnasial. Une centaine de nouvelles classes devront ouvrir.»
10 Jan 2024
«[…] [L]e Grand Conseil [genevois] doit étudier la demande d’augmentation substantielle de l’enveloppe cantonale attribuée à [l’Université de Genève (UNIGE)]. Pour 2024-2027, la subvention cantonale augmenterait par paliers ( jusqu’à 25,5 millions de plus), pour atteindre 405 millions de francs par an en 2027, sur un budget total de 840 millions.»
L’UDC suggère de taxer davantage les étudiant·es étrangers·ères. Selon Vincent Schaller, membre du comité de l’UDC, «[a]vant de faire appel au contribuable genevois, il faut davantage ponctionner les étudiants étrangers […]». Pour Jean-Philippe Leresche, Professeur de l’Université de Lausanne, «[n]ombre d’étudiants renoncent déjà à la Suisse en raison de son coût de la vie très élevé.» En outre, Marco Cattaneo, porte-parole de l’UNIGE, rappelle que «la Confédération alloue de l’argent pour chaque étudiant, d’où qu’il vienne. Sur les 71 millions de la subvention fédérale annuelle, le total des étudiants étrangers fait gagner près de 30 millions à l’UNIGE.»
6 Déc 2023
«Les élèves suisses sont parmi les meilleurs en Europe et même au monde, mais leur bon classement reflète surtout la chute des résultats dans les autres pays. C’est ce qui ressort de l’étude PISA 2022 publiée mardi. Les petits Helvètes sont 8e en maths et 14e en sciences, sur un total de 81 pays analysés.»
8 Nov 2023
Un texte ayant récolté 153 signatures a été envoyé à la direction de l’école d’avocature, demandant «une révision du barème d’admission.»
«[C]ette formation, qui n’existe qu’à Genève, avait été instaurée pour juguler […] l’hécatombe aux examens du barreau, la dernière étape avant la pratique de la profession. […] Ce passage obligé a infléchi la courbe de l’échec de 4% (de 6,6% à 2%).» Les reproches qui lui sont adressés sont pluriels. Tout d’abord, «les conditions de l’examen elles-mêmes qui pèchent par leur opacité et mettent après deux tentatives les étudiants en échec définitif. À la session de septembre, plus de 67,5% ont échoué.» Puis, les frais d’écolage de 35’000 CHF et le fait que «contrairement à ce que prétend la direction de l’ECAV, la formation ne raccourcit pas systématiquement de six mois la durée du stage qui s’effectue dans une étude d’avocat.»
«Yvan Jeanneret, président de l’Ecole d’avocature déclare que «L’ECAV ne peut malheureusement assurer la réussite de tous, l’échec, source de frustration légitime, faisant partie de toute formation.» […] En ce qui concerne la durée du stage, elle est comme le prévaut la loi de 18 mois au minimum. L’ECAV n’a pas la charge d’organiser et de cadrer les modalités du stage ni d’intervenir dans les rapports contractuels entre maîtres de stage et stagiaires. À noter que le montant de l’écolage n’est pas non plus du ressort de l’école mais de celui du Conseil d’Etat.»
3 Oct 2023
Les professeur·es semi-généralistes c’est «une catégorie hybride de profs dont le cursus de quatre ans à la HEP n’a existé que dix ans, entre 2001 et 2011 – la dernière volée ayant commencé ses études en 2007». Aujourd’hui les semi-généralistes sont encore 367 à exercer et témoignent être «coincés dans ce statut». En effet, «[c]es derniers sont moins bien payés que leurs collègues titulaires d’un master [et] ont trois périodes d’enseignement de plus à leur horaire pour un plein temps». Ces différences n’étant pas nouvelles, «[e]ntre 2011 et 2014, le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF) avait en effet proposé à ceux qui le souhaitaient d’obtenir ces fameux crédits manquants en suivant une formation complémentaire à l’Université de Lausanne», opportunité saisie par soixante enseignant·es, afin de changer de catégorie salariale. Gregory Durand, Président de la Société pédagogique vaudoise (SPV), affirme néanmoins que beaucoup de semi-généralistes «n’étaient pas en mesure d’accéder à cette passerelle».
Les tensions augmentent puisqu’une nouvelle filière vient de débuter à la HEP. «Laquelle, s’étalant sur cinq ans, formera des profs qui seront, dès 2028, engagés aux conditions salariales des maîtres «masterisés» […]. Les syndicats d’enseignants interpellent le Département de la formation (DEF) et la Haute École pédagogique (HEP), relayant la grogne des maîtres semi-généralistes […], [et] demandant l’ouverture de négociations en faveur des semi-généralistes […]. Des discussions vont en effet débuter ce mois entre les parties concernées».
28 Sep 2023
Le magazine spécialisé Times Higher Education (THE) a publié son classement, le «THE World University Ranking», qui place «trois hautes écoles suisses […] dans le top 100 des meilleures hautes écoles du monde […]. L’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich) est la haute école la mieux placée en Suisse. Comme l’année dernière, elle occupe la onzième place dans le classement pour l’année 2024. Elle est ainsi la meilleure université d’Europe continentale». L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) «a gagné huit places par rapport au dernier classement et occupe la 33e place». Finalement, l’université de Zurich gagne deux places par rapport au dernier classement et occupe ainsi la 80e place.
20 Sep 2023
Un bachelor inédit en Suisse romande a accueilli hier sa première volée, une centaine d’étudiant∙es, à la Haute école pédagogique (HEP) de Lausanne. D’une durée de 5 ans, il a été créé afin de d’anticiper une pénurie d’enseignant∙es au secondaire 1, chez les 12-15 ans. Il permet d’enseigner quatre branches différentes (aujourd’hui rares sont les professeur∙es qui peuvent enseigner plus de deux matières) et il n’y aura «plus besoin de fréquenter l’université», tout se déroulera à la HEP, du bachelor au master. «Un modèle qui a déjà fait ses preuves en Suisse alémanique» précise la journaliste. (La Matinale)
«La Société pédagogique vaudoise se montre quant à elle plus mitigée sur l’intérêt de ce nouveau cursus. «Plutôt que de créer une nouvelle formation, nous aurions préféré former les enseignants déjà sur le terrain à de nouvelles disciplines» argumente son président Grégory Durand. «Il sera maintenant intéressant d’analyser le nombre d’étudiants dans les autres filières: par exemple le nombre d’étudiants pour le primaire pour les élèves de la cinquième à la huitième année a-t-il diminué?» [Il] estime que cette donnée est importante afin de s’assurer que la nouvelle formation permettra bien de lutter contre la pénurie d’enseignants en ne déplaçant pas les étudiants entre les différentes filières.» (RTS Info)
12 Sep 2023
Le test d’entrée aux facultés de médecine et d’odontologie en Italie s’est déroulé, pour la première fois, sur plusieurs jours et en deux sessions. Conséquence: «certains étudiants ont pu découvrir les questions partagées sur Telegram, en payant 20 euros […]. Le cabinet d’avocats Leone-Fell & C. a déposé une plainte soulignant des anomalies dans le processus de sélection. Le ministère des universités lui-même a déclaré vouloir comprendre ce qui s’est passé. […] [L]e tribunal administratif régional du Lazio pourrait annuler l’ensemble du cycle de sélection et reporter l’année académique».
5 Sep 2023
Le système éducatif états-unien est loin d’être méritocratique. C’est ce que montre une étude de l’Université de Harvard et une des causes seraient les admissions «Legacy», lorsque les universités américaines privées donnent la préférence aux enfants d’ancien·nes diplômé·es. En effet, «[s]i une personne issue d’un milieu aisé pose sa candidature à l’alma mater de son père ou de sa mère, ses chances d’être admise sont jusqu’à sept fois plus élevées que celles d’aspirants aussi doués issus de milieux plus modestes. Les étudiants «Legacy» issus de milieux plus pauvres ont deux fois plus de chances d’être admis». La pratique des admissions «Legacy» a longuement été justifiée par les universités comme moyen de «renforcer le sentiment de communauté et à motiver les anciens diplômés à soutenir leur alma mater par des dons». Néanmoins, ces dernières années les admissions «Legacy» subissent de plus en plus de pressions, ce qui a amené une centaine d’universités à abandonner cette pratique.
La préoccupation liée à l’abandon des admissions «Legacy» est principalement de caractère financier: si «[l]es universités qui ont renoncé à des autorisations «Legacy» n’ont pas encore connu de difficultés financières […], les conséquences pourraient se faire sentir à long terme». Mais continuer cette pratique semble encore moins justifiée puisque la Cour suprême a décidé en juin que l’admission préférentielle des candidats non-blancs dans les universités est anticonstitutionnelle et contraire au principe d’égalité.
Du coté du milieu politique, «les démocrates ont à nouveau déposé au Congrès un projet de loi visant à [interdire les admissions «Legacy»]. Des républicains […] soutiennent également cette proposition. La méthode renforce les privilèges au lieu de créer des opportunités, a critiqué le président Joe Biden».
30 Août 2023
Le chef du Département de l’enseignement et de la formation professionnelle, Frédéric Borloz, a pris la décision d’interdire les débats politiques dix semaines avant les élections dans les lieux de formations sur le sol vaudois. Cette interdiction ne s’applique qu’aux élections, pas aux votations. M. Borloz explique que «[l]es débats dans les écoles sont importants pour former les jeunes à la citoyenneté, mais ils ne peuvent pas être organisés «n’importe quand».» Ainsi, les débats politiques restent possibles «avant la période de dix semaines précédant une élection, ou après cette élection». M. Borloz ajoute «qu’une directive allait être envoyée dans les lieux de formation vaudois». (Le Courrier)
Le socialiste Romain Pilloud explique qu’au début de l’été une lettre a été remise à M. Borloz demandant «si le département pouvait encourager les établissements à organiser les débats pour inviter les candidats de tous les partis». M. Pilloud explique qu’un «non» était attendu, mais il affirme que cette «interdiction formelle» est «hallucinante». Néanmoins, Frédéric Borloz justifie sa décision en s’appuyant sur la loi sur l’enseignement obligatoire «qui impose la neutralité de l’enseignement et donc de tel débat. L’interdiction vaut aussi pour le secteur post-obligatoire».
Florence Bettschart-Narbel (PLR) salue la décision de M. Borloz et explique que les candidat·es qui participent aux débats politiques organisés en période électorale ont le but de convaincre le public à voter pour eux, ce qui se traduit par l’école comme lieu de «propagande» et non comme lieu neutre. La neutralité est, selon elle, mise en danger du moment où «il n’y a pas tous les candidats» qui participent aux débats à l’école.
Et en dehors du canton de Vaud ? «Dans la plupart des cantons romands les lieux de formation accueillent des débats politiques, mais à différentes conditions : à Neuchâtel, le canton ne s’en mêle pas. Les écoles se chargent des organisations à condition que l’équilibre politique soit garanti. En Valais, un lycée-collège a accueilli récemment un tel débat. À Fribourg aussi, c’est possible, et même encouragé pour intéresser les jeunes à la vie politique. Et cela aussi en période électorale. Ces rencontres sont organisées par les directions des écoles ou les enseignants, mais pas par les partis politiques. À Genève, c’est plus strict. C’est «oui» aux débats organisés par des partis ou des enseignants avant les votations, mais «non» avant une échéance électorale». (Forum)
30 Août 2023
Le Conseil fédéral a fixé, dans une ordonnance, la durée de la formation gymnasiale à 4 ans minimum. La Ligue vaudoise écrit dans un communiqué que «[s]ur la forme, la décision de la Confédération outrepasse ses compétences. Si le Conseil fédéral envisage d’intervenir dans la sphère de compétence des cantons, il doit s’appuyer sur une base légale formelle, soumise au référendum facultatif». (24 heures)
En outre, la Ligue vaudoise estime que rallonger la durée de la formation au gymnase d’une année pour les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura est «inutile, inopportun et coûteux». Pour ces raisons, la Ligue vaudoise «a déposé hier un recours au Tribunal fédéral (TF) contre le gymnase en quatre ans». (Le Temps)
23 Août 2023
Dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel et du Jura, le gymnase passera de trois à quatre ans et Alain Moix, Enseignant au secondaire I, donne son avis sur ce changement. Il explique que «[l]a nouvelle première année consisterait en une mise à niveau permettant de poursuivre sans redoublement les trois années suivantes […], [et que] [c]ela devrait même entraîner une amélioration du niveau final des étudiants en voie maturité avec une conséquence positive sur le taux de réussite de la première année du bachelor».
23 Août 2023
L’experte en éducation Gita Steiner-Khamsi analyse le système scolaire suisse et explique que «[n]ous manquons vraiment de Suisses hautement qualifiés. Nous ne formons tout simplement pas assez. Nous avons également besoin de beaucoup plus de scientifiques, de juristes et de médecins. Nous avons un énorme déficit, qui se manifeste dans les professions hautement qualifiées». Selon Madame Steiner-Khamsi une solution pourrait être envisagée: prendre exemple sur les pays scandinaves. La Suisse pourrait «[créer] des incitations au niveau universitaire en accordant des bourses [aux élèves du gymnase] dans des disciplines sous-occupées et dont le marché du travail a besoin.»
10 Août 2023
Un article publié sur Agefi.com tire le bilan sur la pénurie de médecins qui a lieu dans le pays. Mentionnant les multiples avertissements du corps médical et l’échec du numerus clausus dans les universités, l’auteur argue que ce sont les coûts liés à la formation qui épuisent les cantons qui possèdent des universités avec une faculté de médecine. Sa solution pour les soulager serait, comme pour les études en ingénierie, que la Confédération prenne intégralement le financement de ces facultés en charge. «Sinon on en restera toujours à des solutions boiteuses, contradictoires et inefficaces» écrit-il.
7 Août 2023
Dans une interview donnée au 24 Heures, le directeur de l’Ecole 42 Christophe Wagnière revient sur la création de son école, qui ne compte aucun∙e professeur∙e ou diplôme décerné. 321 élèves font partie du cursus et 100 stages sont en cours. La moyenne d’âge est de 28 ans, 80% des participant∙es étant en reconversion.
La reconnaissance du Canton «n’est pas une priorité.» Se reposant sur ses partenaires, des entreprises telles que Swisscom, Infomaniak, Qoqa, ou même la BCV, l’Ecole 42 est à la fois privée et gratuite et, deux ans après sa création, son directeur n’a pas l’intention de changer de modèle. «Nous sommes différents et complémentaires. Nous voulons offrir une chance à un maximum de personnes de faire cette formation» déclare-t-il.
14 Juil 2023
Trois membres du Grand Conseil ont déposé une motion afin que «les personnes titulaires d’une maturité professionnelle et les personnes titulaires d’une maturité spécialisée non pédagogique ou d’un diplôme, respectivement d’un certificat de formation professionnelle – avec au moins quatre ans d’expérience professionnelle» puissent accéder à la Haute école pédagogique (PHZH) sans avoir à passer d’examen.
Le président de l’association des enseignant∙es zurichois∙es Christian Hugi s’exprime sur le sujet, n’étant pas convaincu que cette motion soit la véritable solution au problème de pénurie. Il suggère plutôt de résoudre les problèmes liés aux conditions de travail, telles que les heures supplémentaires et le temps dédié à l’enseignement.
30 Juin 2023
Le Conseil National pour l’Education (NCERT) supprime la théorie de l’évolution de Darwin, le tableau périodique des éléments et le théorème de Pythagore de manuels destinés aux jeunes entre 14 et 15 ans pour «alléger la charge de travail.» Selon le NCERT, cela ne concerne que la volée de 2023-2024, mais l’auteur d’un article dans le 24 Heures remet leurs propos en doute. «La mesure reflète l’idéologie du gouvernement fondamentaliste du [Bharatiya Janata Party]» écrit-il.
«La théorie de Darwin est scientifiquement fausse» déclarait en effet Satya Pal Singh en 2018, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur. «Aucun de nos ancêtres n’a dit ou écrit avoir vu un singe se changer en homme.»
29 Juin 2023
Adopté par le Conseil fédéral, approuvé par la Conférence des directeurs cantonaux de l’instruction publique, le but de la démarche est d’assurer une compatibilité et une harmonisation du diplôme dans toute la Suisse et l’accès sans examen aux hautes écoles universitaires. Jura, Neuchâtel et Vaud sont les derniers cantons où le gymnase s’effectue en trois ans. Le gouvernement jurassien trouve que cela est «contraire au principe du fédéralisme» et souhaite mettre en place des démarches pour s’opposer à la décision du Conseil fédéral, tandis que Vaud déplore une «entaille dans l’autonomie cantonale». (Le Courrier)
La première volée de gymnasien∙nes concernée sera celle de 2035. Si la durée minimale semble faire l’objet d’un consensus, ce n’est pas le cas d’un durcissement des critères. Les milieux universitaires et économiques souhaiteraient que les «titulaires de maturité soient meilleurs» et regrettent que la « compensation des notes [soit] trop simples». À ce jour, c’est l’intégration d’un plus grand nombre de disciplines qui sera privilégiée. (Le Temps)